BRUNET

Numéro

125

Prénom

Jean

Naissance

?

Décès

?

1. État-civil

Jean Brunet ne doit pas être confondu avec Claude Brunet, lyonnais, docteur en médecine en 1717 et professeur de botanique, qui figure à des jurys de thèses de 1723 à 1740 (B.M., recueils 1182.e. 3 à 5). Jean B. a présenté en 1704 un projet de sonde à l'Académie des Sciences (Bibliothèque de l'Académie des Sciences, t. XXIII, f° 178). Le prospectus de son appareil est reproduit, avec de sévères critiques qui portent aussi sur les idées de B. en métaphysique, dans Flachat de Saint-Sauveur.

6. Activités journalistiques

L'abbé de La Roque lui confie en 1686 la rédaction du Journal de médecine «ou Observations des plus fameux médecins, chirurgiens et anatomistes de l'Europe, tirées des journaux des pays étrangers, et autres mémoires particuliers», avril-octobre 1686, in-16, David Horthemels, Paris.

Supplément du volume des Journaux de médecine de l'année 1686, «ou Nouvelle conjecture sur les organes des sens, où l'on propose un nouveau système d'optique, avec une théorie particulière du mouvement par le S.B.», 1687, in-16, David Horthemels, Paris. Il ne s'agit que du n° 4 du Journal de médecine (août-octobre 1686), réimprimé avec la même pagination et huit pages d'additions (voir D.P.1 671).

Le Progrès de la médecine «contenant un recueil de tout ce qui s'observe d'utile à la pratique», janvier-avril 1695, Anisson, Paris, in-16, rééd. 1697, Laurent d'Houry, Paris. Le privilège pour ce journal a été accordé à Jean Brunet, «libraire à Paris» (B.N., ms.fr. 21947, f° 91).

Le Progrès de la médecine «contenant un recueil de tout ce qui s'observe de singulier par rapport à sa théorie et à sa pratique [...] pour l'année 1697, par M. Brunet», Paris, Laurent d'Houry, 1698, in-16 (voir D.P.1 1146).

Haller signale un Progrès de 1796 (pour 1696) ; il l'a probablement confondu avec le journal de 1686 qu'il n'a d'ailleurs pas consulté («hoc tomo careo», t. 4, p. 227).

Le Progrès de la médecine «contenant des recueils de tout ce qui s'observe de plus singulier dans cette science, avec des réflexions de théorie et de pratique et de nouvelles explications des principaux phénomènes de la nature pour les mois de janvier, février, mars 1709», Laurent d'Houry, Paris, s.d. Le privilège (p. 181 ) est donné à Jean Brunet, continuant celui du Progrès (demande de privilège, B.N., ms. fr. 21949, f° 428).

Journal des savants, notices en 1692, p. 295-296 ; 1693, p. 247-249 et p. 386-389.

7. Publications diverses

Traité raisonné sur la structure des organes des deux sexes destinez à la génération, «par Monsieur...», Laurent d'Houry, Valenciennes et Paris, 1699, in-12 (le privilège est celui du Progrès accordé en 1695). – Le Bon Usage du tabac en poudre, «les différentes manières de le préparer et de le parfumer, avec plusieurs choses curieuses concernant le tabac», in-12, Paris, Vve Quinet, 1700 : le privilège est octroyé au «Sr. B.» ; c'est celui qui a été obtenu en 1695 pour le Progrès. Haller attribue bien l'ouvrage à J. Brunet (t. 1, p. 292), suivi par Barbier et Quérard (Suppl. litt.). – Projet d'une nouvelle métaphysique, mentionné par Quérard (Vve Horthemels, Paris, 1702), d'après Flachat de Saint-Sauveur, Pièces fugitives, t. 1, p. 347 et suiv.

8. Bibliographie

B.Un., article «Brunet, Claude». – Flachat de Saint-Sauveur, Pièces fugitives, Paris, 1704, t. 1, p. 347 et suiv. (B.N., Rés. Z 20274). – Gautier H., La Bibliothèque des philosophes et des sçavants, t. I, Paris, 1723, p. 283-285. – Carrère J.F., Bibliothèque littéraire..., t. II, Paris, 1776, p. 193.- Haller A. von, Bibliotheca medicinae practicae, t. IV, Berne , Bâle, 1788, p. 292 et 487. – Fullerborn G.G., Beiträge sur Geschichte der Philosophie, t. III, 1796, p. 143, n. – Savérien, Histoire des philosophes modernes, 1re partie, Paris, 1760, p. XXXVIII et XLI-XLII. – Claustre, Table générale du Journal des savants, 1753. – Hirsch A., Biographisches Lexikon der hervorragenden Aerzte, t. VI, Wien, 1888,p. 565. – Robinson L., «Un solipsiste au XVllle siècle», L'Année philosophique, t. XXIV, 1913, p. 15-30. – Roger J., Les Sciences de la vie dans la pensée française, Paris, 1963 (voir Index nominum). – Armogathe J.R., «Une secte fantôme au XVllle siècle : les égoïstes», T.E.R., Histoire de la philosophie, Paris, 1970 (ex. dact., Bibl. de la Sorbonne et Bibl. de l'E.N.S.) ; sur B., voir p. 163-240.