LEGRAND-LAVILLETTE

Numéro

493bis

Prénom

Joseph-Étienne

Naissance

17..

Décès

1827

1. État-civil

Il est né vraisemblablement après 1755. Il était fils de Nicolas-Henry Legrand, “Bourgeois de Paris” (1737-<1785 : Arch. Nat.,MC/ET/XXIX/434 ; voir aussi Marinai, p. 23) et de Marie-Louise Lavillette (17..-1778 : Journal de Paris, 17 janv. 1778, p. 68). Il est mort “sans héritier” à Paris le 16 juillet 1827 (Arch. Nat., MC/ET/XV/1746). Il a eu un frère aîné, Nicolas, dont on ne sait rien. En 1833, dans une Liste générale des pensionnaires (n°7377, p. 298), Marie-Louise-Geneviève Champion, de profession accoucheuse, est indiquée en tant que “veuve” de Joseph-Étienne. Le lien conjugal n'est cependant pas confirmé par le contenu d’un inventaire public réalisé en 1827 après la mort de L. (Arch. Nat., Y5131A, f. 29-34). Dans tous les actes publics, allemands ou français, il est toujours enregistré avec le double nom de famille : Legrand-Lavillette. Le nom maternel communément utilisé est sujet à une orthographe variable : La Villette ; Delavillette ; De la Villette ; Villette ; La Vilette ; Vilette ; Lafilette.

2. Formation

La rédaction des Petites Affiches de Cassel et l’organisation des contenus des Annonces de bibliographie moderne témoignent d’une bonne formation qui doit inclure, nécessairement, la connaissance de l'allemand, indispensable dans les années d’activité et de séjour à Kassel.

3. Carrière

Jeune et célibataire, Joseph-Étienne quitte Paris et la maison familiale de rue de la Croix (près de l'église Saint-Eustache) en 1778, et Nicolas, son frère aîné, se comporte de même ; leur éloignement a lieu au moment de la mort de leur mère ou peu après. Quelques années plus tard, en 1785 - leur père, entre-temps, est également décédé et les deux jeunes hommes n'ont jamais donné de nouvelles - une tante maternelle, Geneviève Lavillette, en tant que "parente plus proche" et "seule présomptive héritière" des biens appartenant aux Legrand-Lavillette, s'adresse au Châtelet parisien en demandant (et en obtenant) leur garde et possession provisoires (Arch.Nat.,Y5131A, f. 29-34). Quatre ans après, en 1782, on retrouve Joseph-Étienne à Kassel, dans la Hesse ( Arch. Dép. de la Meuse, C 1939, f. 33). En accord et en concours avec le marquis de Luchet - qui y réside depuis 1777 - et dans un contexte que la francophilie du landgrave Frédéric II rend attrayant et favorable, en 1783 il ouvre une imprimerie française à l'orphelinat de la ville (Petites Affiches de Cassel, t. I, n° I ; Meidenbauer, p. 191-194 ; Mey, p. 101-102) et, en 1784, une librairie “sous les Arcades” (Petites Affiches de Cassel, t. I, n° XXXV) de la place Frédérick – en reprenant l’entreprise du libraire Bernhard Fontenay (Mey, p. 108). Ses presses, en automne 1783, fonctionnent déjà à pleine capacité : en déc. 1783 il publie une annonce dans les Petites Affiches de Cassel (t. I, n° XV) pour engager un apprenti imprimeur, “un jeune homme sans fortune, un Orphelin, par exemple”. Le projet partagé avec Luchet concerne la création d'un "établissement littéraire", premièrement (mais pas exclusivement) français, pouvant se proposer, sur le sol allemand, comme un centre important de traduction, impression, distribution et vente de livres et de périodiques de la France vers l'Allemagne et vice-versa : “nous avons fait des arrangemens pour que les transports coûtent peu, ayant dans les principales villes des Correpondans-Commissionnaires” (Catalogue des livres de La Villette, p. I-III ). Au sein de la communauté française de Kassel et dans l'entourage franco-allemand qui fait référence à la cour du landgrave, L. va bientôt occuper une place reconnue. Son nom et celui de Luchet apparaissent dans une liste de commandes établie à Kassel, en 1783, par un représentant de vins de Bourgogne : avec les deux, figurent d'autres citoyens français et allemands, tous importants sinon proéminents, à commencer par le comte Achille-François Ursin Hue de Grais. (1734-1799), “ministre de France à Cassel” (Arch. Dép. de la Côte d’Or, 1 Mi 454 (microfilm) ; S. de Montenay). Dans les deux années 1784-1785, son activité est intense : en été 1784 il publie un catalogue contenant un peu moins de mille titres d’ouvrages contemporains, presque tous français ; associé à Luchet, il se charge de l’édition de deux périodiques (voir ci-dessous) ; il participe aux foires du livre de Leipzig (Gottlob zu Lynar, p. 19).et de Braunschweig, avec d'autres libraires français, comme Pierre-François Fauche (1763-1814). À Braunschweig (janv. 1785), afin d'informer de sa présence à la foire, il fait publier des annonces en français et en allemand dans le Braunschweigische Anzeigen et dans le Neue Braunschweigische Nachrichten von Staats und geleherten Begebenheiten (M. Graf, 1992, p. 55-75; idem, 1994, p. 113-114). Il a (très probablement) des contacts avec Forster - à Kassel jusqu’en 1784 - et en janv. 1785 il correspond avec Wieland (Sächsische Landesbibl.,ms.h43 6, N.20) ; il vend des livres à Christian August Waldeck (1744-1798), compagnon de voyage de Goethe en Italie en 1786 (Kassel Stadtarchiv, HStAM Fonds 118 a N°1749) ; au prince de Bohême Karl Egon von Fürstenberg (1729-1787 ; Mádl, p. 173-188) ; au philologue et bibliothécaire Jeremias David Reuss (1750-1837), propriétaire (ex-libris et timbre d’appartenance) de l’exemplaire du Catalogue des livres de la Villette qu’on a consulté. La mort (31 octobre 1785) de Frédéric II, auquel succède son fils Guillaume IX, provoque le congé et le départ de Luchet - le marquis journaliste quitte Kassel au printemps 1786 – et la fermeture de l’“établissement littéraire” inauguré deux ans plus tôt.
En 1789, L. est à Paris. L’Ami du peuple de Marat (24 nov. 1790, p.1-2 ; voir aussi Aulard, p. 139-140; De Cock/2002, vol. II, p. 638), nous apprend que Joseph-Étienne, après avoir été "commensal" de l'imprimeur-libraire Edme-Jean Le Jay (1734?-1795), s’est remis à son compte, et il travaille au 13 rue des Poitevins, adresse où il a également établi son domicile (Almanach royal, 1790, p. 429; Actes de la Commune de Paris, t. V (Suite 13 Avr. - 8 Juin 1790), p. 239). Depuis sept. 1789, grâce à la protection de La Fayette, il est aussi devenu le commandant du bataillon des Cordeliers de la Garde nationale. En janv. 1790, en tant que commandant du bataillon et délégué du district, il participe aux événements de l'Hôtel de la Feutrière et à la tentative d'arrestation de Marat (voir Babut, p. 279-300 ; Marat, Œuvres politiques, vol. I, p. 135-161). Sur le front de l’activité professionnelle, le même mois il lance un journal bi-hebdomadaire consacré aux mises à jour bibliographiques et aux nouveaux ouvrages, les Annonces de bibliographie moderne. En 1791, il transfère ses presses en rue du Battoir n°8. Mais en 1793 il cesse soudainement son activité, jusqu'en 1798 ; cette interruption prolongée est presque certainement due à des graves problèmes judiciaires et économiques. En effet, au cours de l'été parisien tumultueux de 1792, L. a des ennuis. Le 3 août un délégué du Comité de surveillance scelle ses locaux en rue du Battoir, et "Joseph-Étienne Legrand-Lavillette, libraire", est emprisonné à Sainte Pélagie. Quelques jours plus tard (11 sept.), il est interrogé “au sujet de sa participation à la journée du 10 août et aux événements du château des Tuileries, en qualité de commandant de son bataillon, ledit Lavillette ayant déclaré qu’il avait quitté son bataillon pour se faire panser d’un coup de crosse qu’il avait reçu pendant la nuit” (Tuetey, vol. VII, p. 202). La justification donnée par l'accusé - accompagnée d'une demande d'enlèvement des scellés – est évidemment convaincante : un arrêté des 19 et 22 sept. ordonne la libération du libraire et la levée des scellés à ses locaux (Arch. Nat., BB/16/715, Doss. 6405). Cependant, à la suite de cet épisode et, en tout cas, dans les mois qui suivent, L. est démobilisé, ou bien il démissionne de ses fonctions : à partir de l'automne 1792, toute trace du libraire "commandant du bataillon" disparaît. En 1798, L. rouvre rue Saint-André-des-Arts, n° 46, et en juill. il démarre une Nouvelle bibliothèque universelle des romans en concours avec Maradan (Arch. Nat., F/17/1075, Doss.10, f. 44-50). Il n'imprime plus, mais il produit deux catalogues (1798 ; 1799) en tant que libraire-commissionnaire. Au cours de la même année, il s'associe avec deux autres libraires : Louis Duprat-Duverger (17..-18...) et Daniel-Michel Letellier (17..-18...) ; sa raison sociale devient d'abord "Lavillette et compagnie", puis (1802) "L. Duprat, Letellier et compagnie" (Arch.Nat., MC/ET/I/693). Fleischer (p. 743), atteste l'équivalence entre les deux raisons sociales. En 1802, il habite rue Jacob ; en nov. 1803 il dissout la société avec Duprat et Letellier. En août 1804 sa société est liquidée et il cesse définitevement son activité de libraire. En 1805, il a de nouveau des ennuis graves, et il finit d'abord en prison (“un mois”), puis confiné à Mézières : "on a trouvé chez lui les gravures du livre de Mirabeau [Nerciat!], le Diable au corps, recherché par la police" (Hauterive, vol. II, p.145; ibid., p. 329). Ensuite, les nouvelles le concernant deviennent rares. En 1824, nous met à jour Louis-Marie Prudhomme (1752-1830), journaliste, écrivain et, à son tour, imprimeur-libraire : l'“ancien libraire" L. est "aujourd'hui employé à la police pour la librairie” : une occupation appropriée et, en quelque sorte, conséquente (Prudhomme, vol. II, p. 104). Au moment de sa mort, le 16 juillet 1827, il habite rue des Boucheries, n°11.

4. Situation de fortune

Il connaît souvent des déboires financiers. Nov. 1785 : de Strasbourg, l'éditeur Jean-Georges Treuttel (1744-1826) fait une remarque ironique sur l'amateurisme de L., mais il mentionne également le montant des ventes - bien que "bon marché" - que le libraire est en train de réaliser en Allemagne. À la même époque, Friedrich Wilhelm Strieder (1739-1815), employé à Kassel depuis 1765 comme chancelier dans la bibliothèque de Frédéric II et destiné, en 1786, à remplacer le marquis de Luchet dans sa direction, atteste que peu avant sa fermeture, dans les premiers mois de 1786, l'"établissement littéraire" de L. et de Luchet était assiégé par les créanciers et surchargé de dettes (Strieder, t. VII, p. 155 s.). Parmi les documents inventoriés en 1827 après sa mort, on trouve un avoir pour "vingt sept mille quatre cens soixante francs qui serait dû par la régence de Cassel à mons. Lavillette". Encore, passant à la période d'activité parisienne : entre sept. 1789 et nov. 1790 - selon les informations de Marat - L. a accumulé d’importantes dettes personnelles et professionnelles : "60 mille livres […] en l'espace de quatorze mois". Janv. 1802 (déjà en phase de désengagement et désinvestissement) : en utilisant la formule de concession maritime du “contrat de pacotille”, L. livre à deux agents un lot important de livres et d'imprimés, pour un total de "sept milles deux cents livres tournois", destinés à la vente dans les "îles de france et de bourbon". L'inventaire réalisé à l'occasion de la liquidation de la société avec Duprat et Letellier n'offre un bilan final que de 175 titres inventoriés, mais un total de 37517 volumes brochés et de 394 volumes reliés. Sur le plan quantitatif, les stocks du magasin sont très variables, allant des exemplaires uniques, néanmoins nombreux, jusqu’aux 2128 (chacun en trois volumes + atlas), de l'Histoire de la décadence de la monarchie française, de Jean-Louis Soulavie. L'estimation de l'inventaire (papier et autres matériaux inclus, qui ne valent en tout cas que "181 Fr."), est de "39644 Fr.". Avec le mobilier (étagères, tables, tréteaux et équipements divers), elle s'élève à "41216,90 Fr." qui comprend également les évaluations des volumes en compte auprès d'autres librairies et entreprises, françaises et étrangères.

6. Activités journalistiques

- À Kassel (1782-1785) :
1. Coéditeur, distributeur et administrateur sur place - avec Luchet, Johann Philippe Streng (1749-1832) et un “M. Wamberk” à Francfort -, du Journal des gens du Monde (1782-1785), rédigé à Kassel par le même Luchet ;
2. Rédacteur en chef, imprimeur, éditeur et administrateur des Petites Affiches de Cassel (1783-1785), toujours en association avec Luchet, notamment pour les correspondances, pour les nouvelles de la cour de Hesse-Kassel et pour les actualités locales. Pour ces dernières, L. s'appuie également sur un réseau d'amitiés et de connaissances personnelles, qu’il mentionne (Petites Affiches de Cassel, vol. II, n° XLII).

- À Paris (1790; 1798-1800) :
3. Éditeur et directeur de publication des Annonces de bibliographie moderne, ou Catalogue raisonné et analytique des Livres nouveaux (1790) ;
4. Coéditeur et administrateur de la Nouvelle bibliothèque universelle des romans, mensuel dont il publie 32 vol, (les deux premières années), de juill. 1798 jusqu’à juin 1800; en été 1800, Maradan devient le “proprietaire unique” du journal (Nouvelle bibliothèque universelle des romans, vol. XVI (juin 1800), p.5, pagin. à part).

8. Bibliographie

- Paris, Arch. Nat. : MC/ET/XXIX/434: “Baptistaire annexé à une rente. Nicolas Henri Legrand. Saint-Eustache (paroisse) 10 octobre 1737”.
- Bar-le-Duc, Arch. Dép. de la Meuse : C 1939, f. 33, verso : “Arretté le 18 8bre 1782”, “Joseph-Estienne Legrand de la Villette, Residant à Cassel”.
- Dresden, Sächsische Landesbibliothek, ms. h 43 6, N. 20 : “LaVillette” à “Monsieur le Conseiller [Wieland]”, “Cassel, 20 Janv. 1785”.
- Paris, Arch. Nat. : Y5131A, ff. 29-34 [Procès-verbaux]: “1er Juillet 1785 Envoj en possession abs.ce Legrand”.
- Kassel, Stadtarchiv : HStAM Fonds 118 a N°1749: “Buchhändlerrechnung von La Villette in Kassel für Prinz Christian [Waldeck]”, “27 Dec. 1785”.
- Paris, Arch. Nat. : BB/16/715, Dossier 6405: “Demande par Lavillette, libraire, de la levée de scellés apposés chez lui lors des événements de vendémiaire”, “V vend. (26 septembre [1792]).
- Paris, Arch. Nat. : F/17/1075 (Dossier 10 - 5e Division, “Prêts de livres”), ff. 44-50, [31 août 1798] : “à Fr. Noël, J. Serveur [“Jo. Servan”?], et [Louis?] Mabille, éditeurs de la Nouvelle bibliothèque des romans”.
- Paris, Arch. Nat. : MC/ET/I/693:“Inventaire des marchandises dépendantes de la Societé d’entre M.rs Duprat Letellier et Legrand Lavillette 13 Thermidor 12 [1er août 1804]”.
- Paris, Arch. Nat., MC/ET/XV/1746, 21 août 1827, “Inventaire après décès de Joseph-Étienne Legrand Lavillette”.
- Dijon, Arch. Dép. de la Côte d’Or : 1 Mi 454 (microfilm), “Inventaire de la correspondance des frères Bureau (1730-1826)”.

- Journal de Paris, “Samedi 17 janvier 1778”.
- Petites Affiches de Cassel, (Kassel), (Lavillette), 1783-1785.
- Catalogue des livres de La Villette, Imprimeur-Libraire à Cassel, (Kassel), (Lavillette), “Du 1er Aoust 1784” ; Tübingen, Eberard Karls Universität Bibliothek : Ke XXIV 761.
- Heinrich Kasimir Gottlob zu Lynar, Beantwortung der Frage: Woher es komme, daß die Irrlehren und Spöttereyen jetzt so überhand nehmen?, Halle, Curt, 1785.
- Friedrich Wilhelm Strieder, Grundlage zu einer Hessischen Gelehrten und Schrifteller Geschichte, Göttingen, Basrmeier, 1788, vol. VII, p. 117-157.
- Almanach royal, à Paris, par Laurent D’Houry et par Debure, 1790.
- L’Ami du peuple, ou le Publiciste parisien, “Du Mercredi 24 Novembre 1790”.
- Louis-Marie Prudhomme, Histoire impartiale des révolutions de France, depuis la mort de Louis XV, Paris, Librairie Mademoiselle Adèle Prudhomme, 1824.
- Liste générale des pensionnaires de l’ancienne liste civile, Paris, Imprimerie royale, 1833.
- Actes de la Commune de Paris pendant la Révolution, par Sigismond Lacroix, Paris, Cerf/Noblet/Maison Quentin, 1897, t. V (Suite 13 Avril - 8 Juin 1790).
- Guillaume Fleischer, Annuaire de la Librairie, à Paris, chez Levrault frères, 1802.
- Eugène Babut, «Une journée au district des Cordeliers», Revue historique, t. XXVIII (1903), p. 279-300.
- Alphonse Aulard, Études et leçons sur la Révolution française, Paris, Alcan, 1904.
- Alexandre Tuetey, Répertoire général des sources manuscrites de l’histoire de Paris pendant la Révolution française, Paris, Imprimerie nouvelle (Association ouvrière), 1905.
- Ernest d’Hauterive, La police secrète du Premier Empire; Bulletins quotidiens adressés par Fouché à l’Empereur, Paris, Perrin, 1908, vol. II (1805-1806).
- Solange de Montenay, «Les tribulations d’un voyageur de commerce à la fin de l’Ancien Régime», Annales de Bourgogne, vol. XXXIX (1967), pp. 197-235.
- Jean-Paul Marat, Œuvres politiques, par Jacques De Cock et Charlotte Goetz, Bruxelles, Pôle Nord, 1989.
- Jörg Meidenbauer, Aufklärung und Öffentlichkeit: Studien zu den Anfängen der Vereins- und Meinungsbildung in Hessen-Kassel 1770 bis 1806, Darmstadt, Selbstverl. der Hessischen Historischen Kommission, 1991.
- Martina Graf, « Braunschweig – ein niedersächsisches Leipzig? », dans Leipziger Jahrbuch zur Buchgeschichte, 2 (1992), p. 55-76.
- idem, « Buch- und Lesekultur in der Residenzstadt Braunschweig zur Zeit der Spätaufklärung unter Herzog Karl Wilhelm Ferdinand (1770-1806) », Archiv für Geschichte des Buchwesens, 42 (1994), p. 1-317.
- Claire Mádl, L’aristocrate client, complice et concurrant des libraires – Quelques traits de l’approvisionnement des bibliothèques nobiliaires de Bohême dans la seconde moitié du XVIIIe siècle, dans Kommunikation und Information im 18. Jahrhundert, par J. Frimmel et M. Wögerbauer, Wiesbaden, Harrassowitz Verlag, 2009, p. 173-188.
- Eberhard Mey, «Georg Forster und der Buchmarkt in der Residenzstadt Kassel in der Regierungszeit Landgraf Friedrichs II», Georg-Forster-Studien, 4 (2000), p. 95-151.
- Jacques De Cock, Les Cordeliers dans la Révolution, Lyon, Fantasques Éditions, 2002.
- Fabio Marinai, « Fra Ancien Régime e Révolution: disgrazie e fortune di un imprimeur-libraire, Joseph-Étienne Legrand-Lavillette (17../1827) », Rivista di letterature moderne e comparate, 73 (2020/1), pp. 21-41.

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