VAN SWOLL

Numéro

795

Prénom

Cornelis

Naissance

1620

Décès

1687

1. État-civil

Cornelis Janz Van Swoll a été baptisé le 13 octobre 1620 dans la Nieuwe Kerk d'Amsterdam ; il était le fils de Jan Gerritsz Van Swoll et de Giertje Cornelis. Il se marie en 1644 avec Lysbeth Jans Brouwer (publication des bans le 26 août). Il est enterré le 29 mars 1687 dans la Nieuwezijds Kapel.

3. Carrière

Il a passé sa vie à Amsterdam, habitant successivement près la Nieuwe Kerk (1644, 1646, 1664), au «Mercure» sur le dam (1667, 1674), près l'hôtel de ville (1680) au Nieuwezijds Voorburgwal (1681). Il devient membre de la corporation comme marchand-libraire le 10 juillet 1644.

6. Activités journalistiques

V. est, avec Smient, le principal éditeur des gazettes françaises d'Amsterdam. Smient avait obtenu un privilège d'impression pour la gazette du lundi et du samedi (10 févr. 1655) ; le 21 décembre 1662, V. obtient le privilège de la gazette française du jeudi. En 1666, les deux éditeurs semblent avoir conclu un accord : Smient édite la gazette du lundi et V. celle du jeudi ; mais en 1673, Smient accuse V. de faire paraître une gazette le lundi. Le 15 mars 1673, ils conviennent que V. restera le seul éditeur de gazettes françaises, moyennant un versement annuel de 200 florins à Smient. Le 13 septembre 1679, le comte d'Avaux, ambassadeur de France en Hollande, se plaignit de voir publier dans la Gazette d'Amsterdam des extraits de pamphlets interdits en France ; les Etats de Hollande interdirent le journal, dont le dernier numéro parut le 26 septembre 1679. La B.R. de Stockholm possède des numéros de 1683à 1688 ; la gazette semble effectivement avoir paru dès février 1683 malgré l'interdiction et les amendes. En août 1688 encore, V. doit comparaître avec Chavigny de La Bretonnière (voir ce nom). Il poursuit néanmoins son travail.

En juillet 1685, les Etats de Hollande interdisent toute publication de gazettes françaises ; l'imprimerie de V. est condamnée à une amende de 100 ducatons ; en février 1686, les auteurs sont à leur tour passibles de poursuites. V. défie les interdictions. Finalement, le 11 février 1687, il est condamné à trois ans d'exil et à une amende de 630 florins.

8. Bibliographie

Tous les renseignements donnés ci-dessus sont extraits de : Van Eeghen I.H., De Amsterdamse boekhandel (1680-1725), Amsterdam, 1960-1967, t. IV, p. 140-142.

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