MERAULT

Numéro

567

Prénom

Adrien

Naissance

1708

Décès

1746

1. État-civil

Adrien Maurice Mérault, Merault, ou Mairault, dont le nom porte parfois la particule, naquit à Paris en 1708 ; il y mourut, d'une longue maladie, le 15 août 1746. D'après B.Un., il était fils d'un procureur général au Grand Conseil. Effectivement, un M. Merault y fut conseiller, à partir du 16 novembre 1703 (A.R. 1740, p. 163; 1746, etc.), puis procureur général, à partir du 6 mai 1722, et conseiller d'Etat (ibid.). Un Charles René Merault de Villeron (un frère ou un cousin d'Adrien Maurice ?) fit aussi carrière au Grand Conseil: maître des requêtes (le 25 avril 1736), président pour l'année 1755 (A.R. 1755, p. 165), il vivait encore en 1764.

4. Situation de fortune

L'année de sa mort, il habitait « rue des Petits Augustins, paroisse Saint-Sulpice, en une maison occupée par la dame de Villiers», sa belle-mère (procès verbal du commissaire La Vergée, 29 avril 1746: Ravaisson).

5. Opinions

En 1746, son hostilité à l'égard de Voltaire est assez connue pour qu'il soit suspecté d'avoir écrit, à propos de sa candidature à l'Académie, le Discours prononcé à la porte de l'Académie française par le directeur à M*** (de Roy). Le commissaire ne trouva chez lui qu'un texte manuscrit: «M. de Voltaire se répand en invectives».

6. Activités journalistiques

M. a collaboré aux deux derniers grands journaux de Desfontaines, Observations sur les écrits modernes (1735-1743) et Jugements sur quelques ouvrages nouveaux (1745-1746). Quelques jours avant la mort de celui-ci, le 7 décembre 1745, Bonardy écrivait à Bouhier: «S'il meurt, on croit que ses jugements seront continués par M. Fréron, ou par l'abbé de [Marsy], ou par M. Mérault, tous trois ses amis, et en état de bien faire, s'ils veulent s'en donner la peine, et ne pas travailler à la toise» (B.N., f.fr. 24409, f° 108 v°).

7. Publications diverses

7. Relation de ce qui s'est passé dans le royaume de Maroc depuis l'année 1727 jusqu'en 1737, Paris, 1742, in-12. – Les Pastorales de Némésien et de Calpurnius, traduites en français avec des remarques et un discours surl'églogue, Bruxelles [Paris], 1744, in-12. – D'après B.Un. M. serait l'auteur de la Lettre de M. M*** au sujet de la traduction des églogues de Némésien et de Calpurnius, s.l.n.d., in-12, 28 p.

8. Bibliographie

B.Un. ; N.B.G. ; Ravaisson, t. XII ; Cior 18, n° 41578-47579.

Auteurs