MATY
Numéro
Prénom
Naissance
Décès
1. État-civil
Né à Montfort, près d'Utrecht, le 17 mai 1718 (baptisé le 19 mai), Mathieu Maty était le fils de Paul Maty (né en 1681 à Beaufort, mort à Londres en 1773) et de Jeanne Crottier Desmarets. Son père, pasteur de l'église réformée à Montfort, était fils de Matthieu Maty, pasteur à Beaufort en Dauphiné, qui se réfugia en Hollande après la révocation, et d'Anne Saurin, fille de Pierre Saurin, pasteur à Grenoble, sœur d'Elie Saurin, ministre à Utrecht. Sa mère était la fille de Pierre Crottier Desmarets et de Gillette Aubert. Son grand oncle, Charles Maty, est l'auteur du célèbre Dictionnaire géographique universel, Amsterdam, 1701.
M. se maria le 9 décembre 1743 avec Elisabeth Boisragon, fille de Louis Chevalleau, sieur de Boisragon, et de Marie Henriette de Rambouillet ; en secondes noces il épousa Marie Dolon Deners. De sa première femme il eut cinq enfants: 1) Suzanna Marianne, morte en bas âge, 2) Martha qui resta célibataire, 3) Louisa, femme de Rogers Jortin (fils de John Jortin, archidiacre de Londres), 4) Anne Gillette, femme de John Obadiah Justamond (chirurgien et traducteur de l'abbé Raynal), 5) Paul Henry, ministre, bibliothécaire au British Muséum, secrétaire de la Royal Society, mari de Hannah Clerke (Wagner).
M. mourut à Londres le 2 août 1776. Sa dernière maladie et l'ouverture de son corps après sa mort ont été décrites par le Dr Hunter et M. Watson dans les Philosophical transactions. Son oraison funèbre fut prononcée à Oxendon Chapel par son neveu Charles Peter Layard, le 11 août 1776.
On trouve les formes Matty et Mathy, et Quérard donne le prénom Michel.
2. Formation
M. reçut probablement sa première éducation à l'école des pauvres établie par Jacques Saurin à La Haye, où son père devint catéchiste en 1723 (Bulletin de la Commission pour l'histoire des églises wallonnes, t. III, 1888, p. 318). Il s'immatricula à l'Université de Leyde le 31 mars 1732 (Album studiosorum, col. 397) où il fut l'élève de Boerhaave. Le 11 février 1740 il obtint les diplômes de docteur en médecine et en philosophie (Molhuysen, p. 249). Fils et père de ministres protestants, M. fut de toute évidence croyant mais tolérant car sa famille avait doublement souffert de l'intolérance religieuse. Chassé de France par la Révocation et ayant annoncé des théories nouvelles sur la Trinité, son père fut déclaré hérétique, excommunié et déposé par le Synode de La Haye en 1730 (D.N.B.; Bruys). Il est notable également que son fils, Paul Henry, ancien chapelain de l'ambassade anglaise de France, renonça aux fonctions pastorales en 1776 à cause des doutes que lui inspiraient les doctrines de l'Eglise anglicane sur la Trinité, le péché originel et la prédestination (D.N.B.).
M. fut élu à la Royal Society de Londres le 19 décembre 1751, admis le 9 janvier 1752 (Thomson, p. XLVI); à la Société royale de Berlin, le 15 janvier 1755 (Formey, Souvenirs d'un citoyen, p. 2 70) ; à la Société hollandaise des sciences à Haarlem, le 21 mai 1760 (Verhandelingen) ; et selon son neveu, à la Société royale de Stockholm (Layard, p. 1). Il fut également admis licencié au Collège royal des médecins à Londres le 25 juin 1765. A cause de sa naissance étrangère et du fait qu'il n'était pas diplômé de Cambridge ou d'Oxford, il ne pouvait pas être admis membre («fellow») du Collège. Aussi M. forma-t-il, en 1767, avec d'autres médecins licenciés une «Society of Collegiate Physicians» qui dura jusqu'en 1798 (Stevenson, p. 107). En 1774, M. fut élu à l'unanimité
médecin de l'hôpital français à Londres (Huguenot Society of London, « Livre des délibérations de la Corporation française», 13 juil. 1774).
3. Carrière
En 1741, M. quitta la Hollande pour s'établir à Londres où il travailla comme médecin (D.N.B.). Il fut nommé en 1763 sous-bibliothécaire au British Muséum et à la mort du docteur Knight en 1772, il devint bibliothécaire en chef (Edwards, p. 342), Le 1er mars 1760 il sollicita sans succès auprès du duc de Newcastle le poste de secrétaire de la Société des arts (D.N.B.; B.L., add. mss 35606, f° 317). Il fut élu secrétaire en charge de la correspondance à l'étranger de la Royal Society en 1759 et secrétaire de la société le 30 novembre 1765, fonction qu'il exerça jusqu'à sa mort (Lyons, p. 148, 185).
Par sa correspondance, nous savons que M. retourna en Europe continentale à plusieurs reprises. D'après une lettre à Voltaire, il se trouvait à Paris au mois de juin 1750 (D4160). Sa «Lettre aux Auteurs de la Gazette littéraire» est datée du 26 octobre 1764, de Calais. Dans une lettre à Formey du 30 novembre 1764, Jean Des Champs constate ce voyage : «M. Maty est de retour de Paris où il n'a presque vu que les Spectacles et les Savans. II ne me paroît pas enthousiasmé de cette fameuse ville, qui, dit-il, n'approche pas de la beauté des rues et des places de Londres tel qu'il est aujourd'hui» (Nachlass Formey). Dans une lettre datée de Gravesend le 26 juillet 1770, M. écrit qu'il profite des vacances de la Royal Society pour passer outre-Manche (B.L., add. mss 42069, f° 81).
4. Situation de fortune
M. dut gagner assez bien sa vie comme médecin car Duncombe le dit «in easy circumstances» en 1754 (p. 161). En tant que secrétaire pour la correspondance à l'étranger de la Royal Society il touchait au moins 20 £ par an (Lyons, p. 148). Jean Deschamps écrivit à Formey en 1756 que M. recevait «cent livres et logement franc» comme bibliothécaire au British Muséum (Nachlass Formey, 5 sept. 1756); et en 1774, son poste de bibliothécaire en chef du musée lui rapportait 200 £ par an avec une allocation supplémentaire de 12 £ pour le charbon et les chandelles (Thomas, p. 1). Par son testament, il légua de petites sommes à ses enfants et le reste à sa femme (P.R.O.).
5. Opinions
Le rôle que joua M. dans la campagne pour l'adoption de l'inoculation en Europe a été admirablement étudié par G. Miller. De 1750 jusqu'à sa mort il travailla avec zèle à ce but par ses lettres, traductions, comptes rendus, articles de journaux. Ayant déjà eu la petite vérole en 1740, M. alla jusqu'à s'inoculer lui-même en 1754, pour prouver qu'elle ne se contracte pas deux fois. Il tint un journal détaillé de cette expérience et l'imprima dans son Journal britannique, t. XV, nov.-déc. 1754, p. 424-435.
Dès 1753, il faisait partie d'une «Société de Gentilshommes » avec Jortin, Birch, Wetstein, de Missy et Heathcote, qui se réunissaient une fois par semaine pour le café et la discussion (Nichols, t. III, p. 537). Il entretint des correspondances avec beaucoup de savants et de personnages importants, entre autres Formey, La Condamine, Benjamin Franklin, le comte de Gisors et le duc de Nivernais. Dans une lettre insérée dans le troisième tome des Works of David Mallet (Londres, 1759), M. prit le parti de son ami contre les journalistes de Trévoux qui avaient critiqué la Vie du chancelier Bacon de Mallet en se fondant sur le texte de la traduction française (Amsterdam, 1755) où les erreurs d'interprétation abondent.
Edward Gibbon profita des conseils de M. dans la production de son premier ouvrage en français, l'Essai sur la littérature (Londres, 1761), où fut imprimée une épître de M. à l'auteur (Gibbon, Memoirs, p. 100-102).
En 1766, M. seconda les efforts de Grimm pour placer des exemplaires de l'estampe de la famille Calas en Angleterre (Coquerel, p. 466).
M. fut en bonnes relations avec Lord Chesterfield dont il soigna le fils {Letters, t. VI, p. 1572) et auquel il dédia des poésies (L'Année littéraire, 1763, 1er part., p. 286-287). M. était en train de rédiger les Mémoires de Lord Chesterfield quand il mourut. Cette liaison lui valut l'inimitié du docteur Johnson qui en 1755 le traita de «petit chien noir» (Boswell, 1.1, p. 284 ; Morgan) ; mais ce fut tout de même chez M. que Casanova fit la connaissance de Johnson en 1763 (Stollery).
M. fut de ceux qui crurent fermement à l'existence des géants patagons par suite des rapports de l'équipage du vaisseau, le Dauphin, revenu d'un voyage en Patagonie sous la commande du capitaine Byron en 1766. Par des lettres destinées à l'Académie des sciences, il fit part de cette découverte à ses amis Lalande (VAvant-coureur, 23 juin 1766) et La Condamine (M.S., t. III, p. 67). Elles fournirent à l'abbé Coyer le sujet de sa Lettre au docteur Maty, Bruxelles, 1767 (Adams, p. 19-43).
En 176 7, M. participa au « Siège de Warwick Lane » quand les médecins licenciés montèrent à l'assaut de la Maison du Collège royal des médecins dans Warwick Lane pour réclamer le droit d'être admis membres du Collège (Stevenson).
Exception notée de Johnson, tous ses contemporains parlent en termes élogieux de l'érudition et de l'amabilité de
M. Pour cette raison on est surpris de l'image défavorable que Richard de Lédans donne de lui dans son Catalogue des portraits de Carmontelle : M. devient un « brutal échappé de la Tamise» (Chantilly, Musée Condé, ms. 1482, f° 99).
6. Activités journalistiques
Selon Quérard (t. V, p. 627) et Weiss (B.Un., t. XXVII, p. 294), M. aurait collaboré à la Bibliothèque britannique, La Haye. Pierre de Hondt, 1733-1745; mais il s'agit certainement d'une confusion avec le Journal britannique.
D'après les mêmes auteurs, il a collaboré à la Bibliothèque raisonnée des ouvrages des savants de l'Europe, Amsterdam, 1728-1753. Sa collaboration à cette dernière revue est constatée par Gibbon (Miscellaneous Works, t. V, p. 450) qui parle de l'extrait rédigé par M. de l'Amyntor et Theodora de David Mallet inséré dans le t. XXXIX de la Bibliothèque raisonnée, juil.-sept. 1747, p. 67-89. Dans une lettre de J. Deschamps à Formey du 26 décembre 1747, on lit que M. «est l'auteur des Extraits des Transactions [philosophiques], et des nouvelles littéraires de cette ville [Londres], qui s'insèrent régulièrement dans la Bibliothèque raisonnée » (Nachlass Formey). M. fut probablement le correspondant à Londres pour cette revue de 1744 à 1749 après la retraite de Desmaizeaux ; il assura la rubrique des «Nouvelles littéraires de Grande-Bretagne et d'Irlande» (Broome, p. 202 ; Lagarrigue, p. 129131).
D'après une lettre de Luzac à Formey du 27 juillet 1750, M. fut chargé de la littérature anglaise dans la Bibliothèque impartiale, Leyde, 1750-1758 (Marx, p. 285). Une lettre de M. à Lord Hardwicke du 12 décembre 1754 confirme cette participation (B.L., add. mss 35606, f° 246), Il s'agit d'un extrait de l'édition préparé par Lord Hardwicke des Letters to andfrom Sir Dudley Carleton (Londres, 1757) que M. fit insérer dans la Bibliothèque impartiale, t. XVIII, janv.-févr. 1758. part. 1, p. 50-70.
Selon des lettres de Pierre Rousseau à Formey, le Journal encyclopédique, Liège, Bouillon, 1756-1793, profita également de sa correspondance de Londres (Schrôder, p. 432).
La contribution la plus significative de M. à l'histoire du journalisme fut son Journal britannique (J.B.), La Haye, H. Scheurleer, 1750-175 7 (D.P. 1 625). M. ne rédigea que les 18 premiers tomes et se retira en 1755 à cause de son travail au musée et de l'approche de la guerre entre la France et l'Angleterre (J.B., t. XVIII, nov.-déc. 1755, p. 502-504). Grimm considère le J.B. comme «le meilleur journal qui ait paru de notre temps» (CL., t. VII, p. 285). M. travailla seul mais accepta des articles et des extraits d'une cinquantaine d'auteurs dont quelques-uns ne sont connus que par des initiales. Un certain de Mauve (voir ce nom) continua l'ouvrage jusqu'en 1757 mais dut renoncer à la tâche, ne pouvant obtenir des livres en temps de guerre. Elie de Joncourt fournit une continuation rivale avec la Nouvelle Bibliothèque anglaise, La Haye, Gosse, 1756-1757, 3 vol.
7. Publications diverses
Œuvres diverses dans l'ordre chronologique: Dissertatio de consuetudinis efficacia in corpus humanum, Lugduni Batavorum, 1740. – Dissertatio de usu, Lugduni Batavorum, 1740 ; Essai sur l'usage, Utrecht, 1741 (trad. augmentée du précédent). – Ode sur la rébellion de MDCCXLV en Ecosse, Amsterdam, 1746. – Essai sur la [le] caractère du grand médecin, ou Eloge critique de H. Boerhaave, Cologne, 1747; trad. allemande, 1748. – Authentic Memoirs of Richard Mead, Londres, 1755: trad. augmentée de l'«Eloge du Docteur Richard Mead», J.B., t. XIV, juil.-août 1754, p. 215-248. – Mémoire sur la vie et sur les escrits de Mr. A. de Moivre, La Haye, 1755: tirage à part de l'article apparu dans le J.B., t. XVIII, sept.oct. 1755, p. 1-51. – Lettres du docteur Maty et du docteur Kirkpatrick à M. Hosty au sujet de la dissertation sur l'inoculation par M. Cantwel (Paris, 1756): tirage à part du Journal étranger, févr. 1756, p. 127-144. – «Lettre à David Mallet», The Works of David Mallet, Londres, 1759, t. III, p. 85-104. – «Vita di Alessandro Pope», Saggio sull'Uomo, trad. de G. Castiglioni, Berna, 1760, tirée de la notice parue dans J.B., t. VII, sept. 1751, p. 5-37; déc. 1751, p. 375-409-– «A l'auteur», Edward Gibbon, Essai sur l'étude de la littérature, Londres, 1761. – «Proeve over den leeftyd geschikt ter inentinge der kinderpokjes», Verhandelingen uitgegeven door de hoïlandsche maatschappij der wetenschappen te Haarlem, t. VI, 1761, 1er part., p. 327-350; t. VI, 1762, 2e part., p. 469-499. – « Proeve ter bepalinge van der ouderdom der persoonen, die jaarlyks te Londen van de kinderziekte sterven» Verhandelingen, t. VI, 1762, 2e part., p. 500-515. – «Lettre de M. Maty aux Auteurs de la Gazette littéraire», Gazette littéraire, t. III, 2 déc. 1764, p. 361-372. – Lettre à Monsieur Chais au sujet d'une lettre de Monsieur Ingenhousz à Monsieur Chais, La Haye, 1768; trad. hollandaise, Rotterdam, 1768. « A Palsy occasioned by a Fall, attended with uncommon symptoms », Medical Observations and Inquiries, 2e éd., t. Ill, 1769, p. 257-272. – «An Essay on the Advantages of very early Inoculation», Medical Observations and Inquiries, 2e éd., III, 1769, p. 287-307. – «Memoirs of Lord Chesterfield », Gibbon, Miscellaneous Works, Londres, 1796,1.1, p. 1777.
Poésies diverses: «Vauxhall», J.Â., t. I, avril 1750, p. 3149; Mercure de France, nov. 1750, p. 319. – «Adieux à un ami», J.B., t. IV, mars 1751, p. 337-340. – «Vers sur la mort de Frédéric I, roi de Suède», J.B., t. IV, avril 1751, p. 418-419. – «Vers sur la mort du comte de Gisors», Gazette d'Utrecht, 1er août 1758; The Gentleman's magazine, sept. 1758, t. XXVIII, p. 435 ; trad. anglaise, ibid., oct. 1758, t. XVIII, p. 487. – «Vers à M. le Duc de Nivernois», L'Année littéraire, 1762, t. VIII, p. 61-63. – «Vers à Mylord Chesterfield », L'Année littéraire, 1763, t. I, p. 286-287. – «Vers de M. Maty addresses à Mme de Boccage», Journal encyclopédique, t. VII, 1er oct. 1766, p. 132-134; cités dans M.S., t. III, p. 102-103. – Dans la notice sur M. dans B.Un., Weiss se trompe en disant que Prosper Marchand attribue à M. «des Poésies licencieuses et des Commentaires sur Rabelais». Marchand les attribue à César de Missy.
Traductions et révisions: CM. de La Condamine, A Discourse on Inoculation, trad. M., Londres, 1755. – A. Gatti, New Observations on Inoculation, trad. M., Londres, 1768. L. Spallanzani, An Essay on animal reproduction, trad. M., Londres, 1769. – J. von Staehlin-Storcksburg. An Account of the new Northern Archipelago (révisé par M.), Londres, 1774. – Divers mémoires envoyés par des correspondants étrangers dans les Philosophical transactions de la Royal Society traduits et édités par M.
M. a publié dans la Correspondance littéraire de Meister plusieurs traductions: «Mémoire sur la vie du comte de Chesterfield » (U. Kôlving et J. Carriat, Inventaire de la Correspondance littéraire, S.V.E.C. 225, 1984, 74:131 et 74:156) et plusieurs traductions de poèmes: «Le Rat et la Statue» (Inventaire, 76:010) et à «Art de la toilette» (ibid., 76:049).
8. Bibliographie
8. M.S. ; CL. ; B.Un. ; N.B.G. ; Q. ; Haag; D.N.B. – B.L., add. mss 4101. f° 1 ; 4224, f° 60; 4441, f° 77; 4274, f° 1 ; 4313, f° 292-299; 4449, f° 145-152; 4477. f° 273; 28539, f°259; 32269, f° 102, 143; 35606,f° 246, 300, 317, 319; 35607, f° 175, 284; 35610, f° 103, 381; 35612, f° 215323; 35613, f° 108, 112; 32903, f° 29; 45868. – (P.R.O.) Londres, Public Record Office, Prob. 11/1023. – Oxford, Bodleian Library, ms. Top Jersey d.i, f° 12. – Berlin, Deutsche Staatsbibliothek, Nachlass Formey. – Van der Aa, Biographisch woordenboek der Nederlanden, réimpr. Amsterdam, 1969. – Album studiosorum Academiae Lugduno Batavae 1575-1875, La Haye, 1875. – Voltaire, Correspondence, éd. Besterman. – Adams P.G., Travelers and travel liars 1660-1800, Berkeley, 1962. – Agnew D., Protestant exiles from France in the reign of Louis XIV, 3e éd., Edinburgh, 1886. – Boswell J., Boswell's Life of Johnson, éd. G. Birbeck Hill et L.F. Powell, Oxford, 1934. – Broome J.H., « Pierre Desmaizeaux, journaliste : les nouvelles littéraires de Londres entre 1700 et 1740», R.L.C., t. XXIX, 1955, p. 184-204. – Bruys F., Mémoires historiques, critiques et littéraires, Paris, 1751,1.1, p. 171-204. – The Letters of Philip Dormer Stanhope, 4th Earl of Chesterfield, éd. B. Dobrée, Londres, 1932. – Coquerel A., Jean Calas et sa famille, 2e éd., Paris, 1869. – «Dr. Matthew Maty», The European Magazine and London Review, t. XXXVIII, August 1800, p. 82-85. Duncombe W. et Herring T., Letters, Londres, 1777. – Edwards E., Lives of the founders of the British Museum, Londres, 1870. – Formey J.H., Souvenirs d'un citoyen, Berlin, 1789. – Gibbon E., Memoirs of my life, éd. G.A. Bonnard, Londres, 1966. – Id., Miscellaneous Works, Londres, 1814. – Hunter W. et Watson H., «A short Account of Dr Maty's Illness », Philosophical transactions, t. LXVII, 1977, part. 2, 608-613. – Janssens-Knorsch U., Matthieu Maty and the «Journal britannique», 1750-1755, Amsterdam, 1975. - Lagarrigue B., Un temple de la culture européenne (1728^753)'-l'histoire externe de la «Bibliothèque raisonnée des ouvrages des savants de l'Europe», Nimègue, 1993. – Layard C.P., A sermon preached at Oxendon Chapel, on Sunday, August 11th, 1776, occasioned by the decease of the late Matthew Maty, M.D., Londres, 1776. – Lyons H., The Royal Society 16601940, Cambridge, 1944. – Marx J., «Une revue oubliée du XVIIIe siècle: La Bibliothèque impartiale», Romanische Forschungen, t. LXXX, 1968, p. 281-291. – Miller G., The Adoption of inoculation for smallpox in England and France, Philadelphia, 1957. – Molhuysen P.C., Bronnen tot de geschiedenis der Leidsche Universiteit, La Haye, 1921. – Morgan A. de, «Dr Johnson and Dr Maty», Notes and queries, 2e série, 31 oct. 1857, p. 341. – Münk W., The Roll of the Royal College of Physicians of London, Londres, 1861. - Nichols J., Literary anecdotes of the eighteenth century, Londres, 1812. – Schröder W., «Zur Geschichte des Journal Encyclopédique», dans Neue Beiträge zur Literatur der Aufklärung, éd. W. Krauss et W. Dietze, Berlin, 1964, p. 259-276. – Stevenson L.G., «The siege of Warwick Lane: together with a brief History of the Society of Collegiate Physicians (1767-1798)», Journal of the history of medicine and allied sciences, t. VII, 1952, p. 105-121. – Stollery C.W., « Casanova's meeting with Samuel Johnson », Casanova gleanings, t. VII, 1964, p. 1-4. – Thomas P.D.G., «Parliament and the British Museum in 1774 », British Museum Quarterly, t. XXIII, 1960-1961, p. 1-2. – Thomson T., History of the Royal Society, Londres, 1812. – Verhandelingen uitgegeven door de hollandsche maatschappij der wetenschappen te Haarlem, t. VI, 1er part. (1761) et 2e part. (1762). – Wagner H, «The Huguenot refugee family of Maty», The Genealogist, janv. 1906. – Watt R., Bibliotheca Britannien or a General index to British and foreign literature, Edinburgh, 1824, t. II, p. 656.
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