LEPRINCE

Numéro

500

Prénom

Nicolas

Naissance

1750

Décès

1818

1. État-civil

Nicolas Thomas (ou Thomas Nicolas) Leprince est né à Paris en 1750. Il meurt à Lagny (Seine-et-Marne) le 31 décembre 1818. Il a un frère cadet, René, né à Paris en 1753.

3. Carrière

Il est employé à la Bibliothèque du Roi (comme l'est d'ailleurs son frère) au dépôt des livres imprimés, puis manuscrits. Il devient inspecteur de la Librairie près la Chambre royale et syndicale de Paris et à la charge de veiller au recouvrement des exemplaires dus à la Bibliothèque du Roi. Il compose, en collaboration avec P.J.B. Nougaret, les Anecdotes des beaux-arts contenant tout ce que la peinture, la sculpture, la gravure, l'architecture, la littérature, la musique etc. et la vie des artistes offrent de plus piquant chez tous les peuples du monde (1776-1780) grâce notamment à Capperonnier, garde de la bibliothèque, qui leur a ouvert les trésors confiés à ses soins. En 1782, animé par le désir d'être utile et de mettre le public au courant de la richesse de l'immense dépôt de la bibliothèque, il publie un Essai historique sur celle-ci. Il habite alors rue des Moulins Butte Saint-Roch. En 1789, il est nommé secrétaire de la bibliothèque et le demeure jusqu'en 1792 quand Chamfort et Carra remplacent d'Ormesson de Noyseau, bibliothécaire du roi, destitué sous le ministère Roland. Il vit ensuite dans la retraite.

6. Activités journalistiques

6. Petite Bibliothèque des Théâtres; contenant un Recueil des meilleures Pièces du Théâtre François, Tragique, Comique, Lyrique & Bouffon, depuis l'origine des Spectacles en France, jusqu'à nos jours, Paris, 63 vol. (sept. 1783-1788). Le Prince obtient le privilège de ce recueil dont Baudrais assure en grande partie l'exécution. Composé de douze volumes par an, l'ouvrage, qui entend rassembler «nos richesses dramatiques dans tous les genres » et dont le succès ne semble pas s'être démenti, est abandonné avec la Révolution (D.P.1 1117).

Etrennes de Polymnie. Recueil de chansons, romances, vaudevilles &c, 1785-1789, 5 vol. Annoncées en septembre 1784, à la fin de la première année de la souscription à la Petite Bibliothèque des Théâtres, ces Etrennes, qui sont distribuées gratuitement aux souscripteurs de celle-ci, proposent un choix d'airs «les plus agréables et de la plus grande nouveauté» (Petite Bibliothèque, t. III, Avis) et témoignent du goût de la chanson répandu en France (D.P.1 421).

7. Publications diverses

7. Cior 18, n° 39393-39397.

8. Bibliographie

Ersch, t. III, p. 102 ; B.Un. ; N.B.G. ; Q.