COMIEN

Numéro

188

1. État-civil

On sait de lui, par deux avis qu'il a fait paraître dans les Affiches pour la ville de Senlis (8 févr. 1789 et 22 juil. 1789) qu'il était maître de pension à Pont-Sainte-Maxence, qu'il cherchait une place de professeur de collège, de précepteur ou de secrétaire chez un grand seigneur, et qu'en attendant, il donnait des leçons à son domicile 45 rue de Paris à Senlis.

Sous la Révolution, il ne s'est signalé ni comme patriote ni comme contre-révolutionnaire. Son nom n'apparaît ni dans les registres des sociétés populaires, ni dans la liste des personnes arrêtées. Enfin, il ne figure pas dans le recensement de l'an III.

6. Activités journalistiques

Sa collaboration aux Affiches est d'ordre littéraire et poétique : fables, épîtres, élégies, logogriphes, sonnets et même psaumes.

Auteurs

9. Additif

Activités journalistiques : C. continue de fournir aux Affiches pour la ville de Senlis des poésies durant la Révolution ; dans son étude sur « Le journalisme à Senlis à la fin du XVIIIe siècle » (Comptes rendus et mémoires du Comité archéologique de Senlis, 1862-1863, p. 55-56), A. de Maricourt écrit : « ... M. Comien fait des fables des odes, des élégies, des logogriphes, des sonnets, et même des psaumes. M. Comien, ancien maÎtre de pension à Pont-Ste-Maxence, est venu se réfugier à Senlis, et il désirerait être placé à Paris ou en province, soit en qualité de professeur dans un collège, soit en qualité de précepteur ou secrétaire chez un grand seigneur ; il joint à une belle écriture le latin, le français, l’arithmétique, la géographie et la musique... ». Apparemment, il n’a pas fait fortune ; en 1797, il est instituteur à Clermont et adresse un poème au directoire le 15 messidor an V (3 juillet 1797) : les Procès-verbaux du Directoire exécutif édités par P.-D. Cheynet (an V-An VIII, t. II) portent la mention suivante : « Remerciements à Comien, instituteur à Clermont (Oise), pour son poème : Le héros français sur l’air de la Marseillaise, manuscrit joint ». Il convient d’ajouter que ce poème est très  médiocre. (J.S.)