BOURDOT DE RICHEBOURG

Numéro

102

Prénom

Claude Etienne

Naissance

1699

Décès

ap 1769

1. État-civil

Né à Paris le 11 (F.L.) ou le 14 (B.Un.) septembre 1699, Claude Etienne Bourdot de Richebourg vivait encore en 1769 (F.L.1769).

3. Carrière

Avocat, militaire, romancier, polygraphe et journaliste.

6. Activités journalistiques

Journal économique (D.P.1 729). B. y collabora de son origine en janvier 1751 jusqu'au mois de février 1753 (F.L.). D'Hémery signale sa présence dans la rédaction en septembre 1752 (J.). Une liste de journalistes établie en mai 1765 (E.O.P.) prouve qu'il y travaillait encore. Il n'y a, pour le moment, aucune certitude concernant la période intermédiaire.

7. Publications diverses

Liste de ses oeuvres dans F.L. et B.Un.

8. Bibliographie

8. F.L. 1769, t. I, p. 384 ; B. Un. – (J.) B.N., f.fr. 22157 : d'Hémery, Journal, 7 sept. 1752, f° 165 r°. – (E.O.P.) B.N., n.a.fr. 1180 : Etat des ouvrages périodiques, mai 1765, f° 48 r°.

9. Additif

État-civil : Les biographies confondent parfois Claude Étienne Bourdot de Richebourg, écrivain, journaliste (né le 11 septembre 1699, mort vers 1753)  avec Charles Antoine B. de R. (1665 ?- 11 décembre 1735), reçu avocat au parlement de Paris le 11 juillet 1689, auteur du Nouveau Coutumier général (1724). Toutefois, le lien de parenté, très probable, entre les deux n’est pas établi. Savary, dans la préface historique du Dictionnaire de commerce (p. XXVI) suggère qu’il s’agit de deux frères : « L’amitié et la reconnaissance demandent qu’on n’oublie pas non plus  ici les obligations que l’on  a à Monsieur Bourdot de Richebourg, célèbre avocat au Parlement. Le continuateur [du Coutumier général], après la mort  de Monsieur son Frère, effrayé en quelque sorte de la grandeur et des difficultés de son entreprise, semblait hésiter s’il pousserait plus loin son engagement... » Ce continuateur publiera, « entre autres pièces qu’on a tirées du Cabinet de Monsieur le Richebourg », l’ordonnance de Louis XIV de 1685, communément appelée le Code noir, édition qu’on attribue à Claude Étienne. On notera seulement que l’écart d’âge entre les deux  (de 1665 à 1699) est considérable (J.S.).