BOISSY

Numéro

086

Prénom

Louis de

Naissance

1694

Décès

1758

1. État-civil

Louis de Boissy a été baptisé à Vic-sur-Cère (Cantal) le 26 novembre 1694 (A.D. du Cantal). Son père, Pierre Boissy, était conseiller et juge prévôt à la Cour ordinaire de Vic et en 1694 à la Cour royale de Carladez (ibid.). Il était né en 1625, et disparut en 1698 (Szapiro, p. 37). Parmi les membres de cette famille, il y avait un prêtre, docteur en théologie, Michel Boissy, curé de Vic (A.D. du Cantal). Un aïeul de B. fut avocat (Szapiro, p. 37). Sa mère s'appelait Marie Félisse de Comblat (A.D. du Cantal). Elle était issue d'une «famille distinguée» d'Auvergne (A.L., 1759, t. I, 43). B. eut une soeur, Marie Francoise, née le 8 septembre 1691 (A.D. du Cantal) et un frère (Collé, t II, p. 136).

D'après la fiche de police que lui consacre l'inspecteur d'Hémery, B. était «gentilhomme». Il avait «la plus triste figure du monde» (n.a.fr. 10781, f° 56). Selon une autre note du 1er janvier 1751, il épousa sa blanchisseuse, nièce d'un huissier (n.a.fr. 10781). Dans ce mariage, constate d'Alembert, «il avait moins consulté les convenances que l'inclination» (p. 590). De cette union, naquit Louis Michel (1725 - 1788), qui fut membre de l'Académie des Inscriptions et connaissait le grec, l'hébreu et le syriaque (A.L., 1779, t. I, 44). Tout n'allait pas au mieux entre eux : «On prétend », écrit d'Alembert, « que le père et le fils ne faisaient pas grand cas de leurs talents réciproques, et il était difficile que l'indifférence mutuelle qu'ils avaient l'un pour l'autre ne répandît pas un peu de froid dans l'intérieur domestique ; aussi les a-t-on entendus se plaindre quelquefois l'un de l'autre» (p. 595 ; C., t. II, p. 136-137).

B. ne jouissait pas d'une bonne santé (f.fr. 22134, f° 91 r) ; il «tomba malade de la bile qui le suffoquait» (A.N., 1759, I, 42), et mourut à Paris le 19 avril 1758 (Gazette, 29 avril 1758). L'Académie francaise fit célébrer un service en son honneur le 27 avril 1758 ; Alary, Duclos, d'Olivet, Salier, du Resnel, Mairan, Bissy, Bougainville, d'Alembert, Chateaubrun et Boismont assistèrent à la cérémonie (Zeek, p. 23).

B. était «naturellement timide et d'un extérieur peu agréable» et «paraissait dans la société fort inférieur à ses ouvrages» (d'Alembert, p. 591).

2. Formation

B. fit ses études au Collège de Saint-Flour, «où il se distingua» (Gardissal, p. 77). Au sortir du collège, il prend l'habit ecclésiastique et se prépare à la prêtrise (ibid.) : «Je l'ai vu dans sa jeunesse clerc tonsuré», dit Goujet (n.a.fr. 1011, f° 495). Mais il abandonne bientôt cette carrière. Sa famille l'envoie alors faire son droit à Paris ; cependant il prend goût à la vie parisienne et ne revient pas en Auvergne. Sa famille qui, d'ailleurs, «était outrée contre lui de ce qu'il s'était entièrement livré au bel esprit» le déshérite au profit de son frère cadet (C., t. Il, p. 136). Grâce à l'appui de Mme de Pompadour, B. fut reçu à l'Académie française le 25 août 1754 à la place de Néricault-Destouches (A., p. 563). «Toute l'assemblée partagea avec lui le plaisir de son installation dans l'aréopage littéraire et il put jouir de l'estime publique qu'on lui prodigua avec enthousiasme» (C.L., t. Il, p. 180). N'ayant que peu de temps pour préparer son discours de réception, B. fit une ode, ce qui, pour la C.L., est «le comble de l'extravagance» (t. Il, p 415). Dans sa réponse, Gresset fit une critique de la frivolité dans les comédies et «on trouva que c'était une épigramme qui tombait directement sur M. de Boissy» (ibid., p. 181). La Curne de Sainte-Palaye raconte que B. suivait assidûment les assemblées de l'Académie et note qu'il a concouru à ses travaux «avec zèle» (p. 14, 15).

3. Carrière

B. arrive à Paris en 1717 (Ravaisson, t. Xll, p. 89, cité par Szapiro, p. 39). Là, il se livre à ses goûts littéraires et recherche le milieu des Auvergnats de Paris : on le retrouve chez Lefévre de Caumartin, fils de l'intendant de Clermont (ibid.). En 1718, B. publie, «par un besoin impérieux de subsister» (A., p. 563), Terpsichore ou le Nourrisson de la satire, 2 vol. Ce livre est une vive critique de tout ce qui comptait dans la littérature de cette époque : Fontenelle, La Motte, Marivaux. B. sortit ainsi de l'anonymat, mais il «s'aliéna par imprudence tous ceux qu'il avait besoin de ménager» (ibid., p. 565). L'Elève de Terpsichore est jugée ainsi par Fréron : «Les traits qu'on y décoche sont durs et grossiers ; il y a même de temps en temps de plates ordures» (L'Année littéraire, 1759, 1, 39).

B. écrivit encore deux petits romans : Les Filles femmes et les Femmes filles et Les Quinze minutes ou le temps bien employé (1751) où «il y a beaucoup d'esprit, d'imagination» (Fréron, Lettres sur quelques écrits de ce temps, IV, 45), mais sa véritable spécialité est le théâtre. Sa production est très abondante : une quarantaine de pièces représentées tant au Théâtre français qu'au Théâtre italien depuis 1725.

Le Babillard, joué le 16 juin 1725, eut seize représentations (Joannidès) et fut remonté souvent depuis (Léris, p. 68). Ce fut un succès : le caractère du babillard y est exprimé «dans toute sa force et avec une vivacité extrêmement agréable» (A.L., 1759, 1, 9 ; La Porte et Chamfort, 1, 155).

Le Français de Londres (3 juillet 1727, 19 repr. ; Joannidès) eut aussi «le succès le plus flatteur, succès mérité à beaucoup d'égards» (A.N., 1759, 1, 12). Cette pièce fut «très goûtée» (Léris, p. 214) : les Français eux-mêmes rient des défauts qu'on leur prête (La Porte et Chamfort, 1, 525).

Au Théâtre italien, le 8 novembre 1730, B. fit monter Le Triomphe de l'intérêt, pièce satirique qui conte «les aventures scandaleuses du juif Dulis et de la Pelissier, actrice de l'Opéra» (A.L., 1754, 1, 24). Le public saisit parfaitement toutes les allusions de la pièce : cela lui procura «un grand succès» (Léris, p. 438 et C, t. Il, p. 138).

Le 18 février 1740, on donna à la Comédie française Les Dehors trompeurs : ce fut peut-être la plus belle réussite de B. (23 représentations, Joannidès). Il y peignait «avec tant de finesse et de vérité» la vie de la haute société qu'on attribua la pièce à un grand seigneur de la Cour (Fréron, Opuscules, Il, 133). Ce texte est sans doute «le meilleur et le mieux écrit» de tous ceux de B. (A.L., 1759, 1, 18), celui où «pétille l'esprit» (La Porte et Chamfort, 1, 348). Bref, si Les Dehors trompeurs le mettait «au rang des vrais poètes comiques» (A, p. 575), Voltaire regrette cependant que «cela» ne soit pas plus «étoffé» (D 2201) et J.B. Rousseau déclare que le texte l'a «entièrement ennuyé» (Lettres, 1750, t. I, p. 265 et 268-269).

B. dut aussi essuyer plusieurs échecs. La Comète ne put finir d'être jouée à sa création aux Italiens en juin 1749 (C.L., t. I, p. 313 et Collé, t. I, p. 80). Le Retour de la Paix est une «misère» remplie de «lieux communs et de jugements de café» (ibid, t. II, p. 38). Au Théâtre italien, on monta Le Prix du silence en mars 1751 où il y a «quelque esprit» (C.L., t. II, p. 38), mais dont «les caractères sont misérables» (C, t. I, p. 292-293).

4. Situation de fortune

Sa famille le déshérita, car il ne voulait pas revenir dans sa province (C, t. II, p. 136). Son mariage ne lui fut pas profitable financièrement (A, p. 590). «Il [fut] toute sa vie mal à son aise» (C, t. II, p. 136). D'Alembert parle même d'«indigence» (p. 590) et dit qu'il supporta cette situation «avec beaucoup de noblesse et de courage» (ibid.). Cette pauvreté était telle que B. et sa femme envisagèrent de se suicider en se laissant mourir de faim (ibid.). Cette anecdote est aussi racontée par Marmontel qui ajoute que le pire fut évité lorsqu'un ami survint fort heureusement et les sauva (t. I, p. 151). B. ne voulait rien laisser deviner de sa misère : il était toujours «bien mis» (ibid., t. II, p. 59) ; quelquefois même, «il allait [...] jusqu'à montrer aux yeux du public une espèce de superflu, au risque de se priver du nécessaire dans son intérieur domestique» (d'Alembert, p. 590).

Cependant quand B. obtint le privilège du Mercure de France en 1754, sa situation changea entièrement : l'exploitation de ce périodique «toutes charges payées» lui rapportait au moins 18 000 £ par an (C, t. II, p. 136). Le privilège du Mercure rapportait en effet à l'époque de 20 000 à 25 000 £ (C.L., t. II, p. 199). B. connut dès lors «l'aisance» (Oeuvres, 1766, t. I, p. xxvii) et il devint prodigue : «sa dépense allait jusqu'au luxe et presque jusqu'au faste, mais il avait si longtemps attendu l'opulence [...] qu'on lui pardonnera sans doute de n'en avoir pas fait un usage plus modéré» (d'Alembert, p. 594).

Lorsqu'on lui retira la Gazette de France en 1751, on lui accorda une pension de 1000 £ en dédommagement (f.fr. 22156, f° 96).

Signalons enfin qu'en février 1758, Bastide avait proposé à B. 5000 £ pour que celui-ci prête son nom à l'entreprise du Choix des anciens Mercures (f.fr. 22134, f° 49-50).

5. Opinions

A vingt-quatre ans, B. publia L'Elève de Terpsichore : c'est une oeuvre de jeunesse contre «les goujats du parti moderne» (I, 24 n.). La Motte y est vivement critiqué : «[...] on aurait tort de respecter un écrivain qui respecte si peu ses maîtres, qui ose les condamner sans les connaître, qui méprise les anciens, parce qu'il ne les entend pas et qui ne se met pas en peine de les entendre, parce qu'il croit qu'un homme d'esprit comme lui peut se suffire à lui seul [...]» (t. I, 33).

En 1753, une note de police rapporte qu'il assiste avec Bonneval, Palissot, Du Tertre, Deslandes aux soupers du lundi donnés par Thome, lieutenant général des armées qui «n'a aucune religion et ne va jamais à la messe» (f.fr. 22158, f° 124).Il est signalé comme étant «un homme qui n'est point suspect» (ibid.).

La Curne de Sainte-Palaye dit qu'il avait «un grand nombre d'amis», car B. était un «auteur sans présomption» et un «poète sans jalousie» (p. 15). Un de ses amis nous est connu : il s'agit de l'abbé Porquet (1728-1796), poète membre de l'Académie de Nancy (A.L., 1759, I, 42-43). Mais, le plus souvent, B. vivait dans la «retraite ou dans des sociétés obscures et peu nombreuses» (d'Alembert, p. 579).

6. Activités journalistiques

B. dirigea la Gazette de France et a été titulaire du privilège du Mercure de France.

Il fut d'abord chargé de la Gazette de France de décembre 1750 à juillet 1751 (n.a.fr. 10781, 1er janvier 1751 ; f.fr. 22156, f° 26, 5 juillet 1751). De nouveau, trois ans plus tard, il s'occupa de la Gazette de France, «à peu près dans le même temps» où il fut élu à l'Académie française, en août 1754 (A, p. 592). Mais il ne garda pas longtemps la direction de la Gazette «qu'il avait acceptée plus par nécessité que par goût» : «Il s'était acquitté de cet emploi comme on s'acquitte d'un travail de commande» (ibid. ; voir aussi B., Oeuvres, t. I, p. xxvi).

B. a dirigé le Mercure de France à partir de janvier 1755 jusqu'en avril 1758 inclusivement. Avant son arrivée, l'interim avait été assuré par Raynal (Marmontel, t. I, p. 152). Les mois de mai, juin et les deux volumes de juillet 1758 ont été donnés par son neveu (Courcel, p 7). B. se chargeait des nouvelles littéraires (Mercure, avril 1755, p. 74).

C'est lors d'une entrevue à Fontainebleau entre Mme de Pompadour –à qui il avait dédié sa comédie Le Prix du silence, 1751– et Marmontel que tout se décida. Le précédent titulaire du Mercure, La Bruère, étant mort en 1754 à Rome, la place était vacante. Mme de Pompadour demanda à Marmontel le nom de ceux qui pouvaient le remplacer : il nomma Crébillon fils, d'Alembert et Boissy. Celui-ci l'emporta finalement : la Marquise ne pardonnait pas à Crébillon le roman satirique, Les Amours de Zeokinizul (Louis XV) ; d'Alembert passait pour «une tête chaude» et un partisan trop zélé du roi de Prusse (Marmontel, t. II, p. 58-60). Ainsi grâce à Marmontel qui cita son nom et surtout grâce à Mme de Pompadour qui appuya sa candidature, B. devint directeur du Mercure. B. lui-même confirme ce scénario dans une lettre à Malesherbes (23 févr. 1758) où il écrit en toutes lettres : «Mme de Pompadour de qui je tiens le Mercure» (f.fr. 22134, f° 49 v.).

C'est par un brevet du 12 décembre 1754 que B. obtient officiellement le privilège du Mercure de France, car, dit le document, il «ne se distingue pas moins par une conduite sage et mesurée que par la multitude des ouvrages qu'il a mis au théâtre et qui ont eu les succès les plus suivis» (A.N., 0198, f° 314-315). Ce brevet oblige par ailleurs B. à verser un certain nombre de pensions à partir du 1er janvier 1755 : 2000 £ à Cahusac ; 2000 £ à Raynal, «qui a été chargé de la composition du Mercure depuis plusieurs années et qui a perfectionné cet ouvrage par son attention et son travail particulier» ; 2000 £ à Lironcourt, «ci-devant consul de France au Caire» ; 2000 £ à Philippe Bridard de la Garde ; 1200 £ à Piron ; 1200 £ à Marmontel ; 1200 £ à Seran de la Tour ; 1200 £ au chevalier de la Vegerie (frère de la Bruère) (ibid, f° 315-316 et C.L., t. II, p. 199).

Dans un Avant-Propos paru avec le Mercure de janvier 1755, B. explique sa nouvelle politique rédactionnelle. Désormais, le journal sera divisé en six rubriques : «Pièces fugitives en vers et en prose», «Nouvelles littéraires», «Sciences et Belles-lettres», «Beaux-arts», «Spectacles», «Nouvelles étrangères et celles de France» (p. IX-XII). Pour introduire une certaine nouveauté, B. fit appel aux contributions de ses confrères : «Je réitère la prière que j'ai déjà faite à tous nos bons écrivains de vouloir bien enrichir mon recueil de quelques-unes de leurs productions» (Mercure, fév. 1755 ; p. 82 et Avant-Propos, janv. 1755, p. V). Marmontel, par exemple, lui fournit des contes (Mémoires, t. II, p. 63-64) ; en avril 1757, B. insiste auprès de Thierot pour publier une lettre de Voltaire (D 7213).

Lorsque B. reprit le Mercure, celui-ci était tombé «en discrédit» (C.L., t. II, p. 199). Mais grâce à la qualité de ses collaborateurs, B. put relever sensiblement le niveau de son journal qui «n'a jamais mieux valu que lorsqu'il était entre ses mains» (Sabatier de Castres, Trois Siècles, t. I, p. 323). B. «eut le talent de le rendre aussi instructif qu'amusant» (Sabatier de Castres, Correspondance littéraire, p. 3-4). Cependant on lui reprochait une indulgence excessive dans les comptes rendus des livres qu'il faisait (d'Alembert, p. 593).

B. est aussi l'éditeur du Choix des anciens Mercures (F.L. 1769, t. II, p. 11). Il s'est vivement querellé avec Bastide en février-mars 1758 à propos de cette publication, mais les choses ont fini par s'arranger (voir lettres de Bastide et de B., f.fr. 22134, f° 47, 49, 62, 88, 90-91).

7. Publications diverses

A part L'Elève de Terpsichore, 2 t. en un vol. (1718) et Les Filles femmes et les Femmes filles ou le monde changé, Les Quinze minutes ou le temps bien employé (1751), B. n'a composé que pour le théâtre. Ses pièces ont été recueillies dans les Oeuvres de théâtre de M. de Boissy, «nouvelle édition corrigée et augmentée», Veuve Duchesne, 1766, 9 vol., in-8°.

A la liste donnée par Cior 18 (n° 12343-12390) et par Brenner (n° 3855-3911), il convient d'ajouter plusieurs titres de son Théâtre inédit (f.fr. 9322) : f° l9 : La France galante, opéra-comique en 3 actes, repr. à la Foire Saint-Laurent le 28 juin 1731.– f° 71 : Les Contes, opéra-comique en un acte avec un divertissement, destiné à être représenté à la Foire Saint-Laurent, 1731 (non repr.).– f° 76 : Le Triomphe de l'ignorance, opéra-comique en un acte avec un divertissement, repr. à la Foire Saint-Laurent le 20 mars 1732.– f° 92 : La Coquette amoureuse, comédie reçue par les Comédiens Français en l'année 1732 (non repr.).– f° 170 : La Comette, comédie en un acte, en vers libres, 7 juin 1749.

On trouve un poème de Boissy, «La Bagatelle à Melle Sallé de l'Opéra» dans P.L. d'Aquin de Chateau-Lyon, Siècle littéraire de Louis XV, 1753, t. I, p. 187-188.

8. Bibliographie

C.L. ; F.L. ; Desessarts, t. I, p. 302-303 ; B.Un. ; D.B.F. ; D.L.F. ; N.B.G. – A.D. Cantal C 126, 2796, 3092, 7092, 7239 ; 443 F2 ; 15 B (Fonds du baillage de Vic). – A.N., 0198, f° 314-317 ; Z1 a600. – Inst., collection d'autographes, une pièce signée, 1744.– B.N., f.fr. 9322, f.fr. 22134, f° 47-48, 49-50, 62, 63-64, 81-82, 83-84, 88, 90-91 ; f.fr. 21156, f° 26 (5 juillet 1751) et f° 96 ; f.fr. 22158, f° 124 ; n.a.fr. 1011, f° 495 ; n.a.fr. 10781, 1er janvier 1751. – Gazette de France, 17 août 1754, p. 387 ; 29 avri1 1758, p. 212. – Mercure, fév. 1727, p. 351 ; oct. 1739, p. 245 ; mars 1753, p. l79. – (A.L.) Fréron : L'Année littéraire, 1754, t. VII, p. 345-349 ; 1758, t. IV, p. 194-203 ; 1759, t. I, p. 346 ; Lettres sur quelques écrits de ce temps, 1752, t. IV, p. 233 et 241 ; Opuscules, Amsterdam, 1753, t. II, p. 37, 57, 132. – Journal des Savants, 1740, p. 96 et 1749, p. 380. – (C) Collé Ch., Journal et Mémoires, éd. H. Bonhomme, 1868, 3 vol. – Des Essarts N.L., Les Siècles littéraires de la France, 1800, t. I, p. 302-303. – Aigueperce P.G., Biographie ou Dictionnaire historique des personnages d'Auvergne, Clermont-Ferrand, 1834, 2 vol. – (A) Alembert d', «Eloge de Louis de Boissy» dans Histoire des membres de l'Académie française, 1786,t. V, p. 563-599. – Berveiller M., «Anglais et Francais de comédie chez Boissy et Samuel Foote», Comparative Literature Studies, U. of Maryland, 1965, II, p. 259-269. – Chaumeil abbé, Biographie des personnes remarquables de la Haute-Auvergne, Saint-Flour, 1868, p. ll5-116. – Constans A., «An unpublished criticism of Voltaire's Eryphile», P.M.L.A., t. XXXVIII, 1923, p. 859-868. – Id,, Recherches sur Louis de Boissy, Ph.D. Harvard U., 1926. – Courcel G. de, Mémoires historiques sur le Mercure de France 1672-1780, 1903, p. 7. – Gardissal C.D., «Notice sur Louis de Boissy», Tablettes historiques de l'Auvergne, 1844, t. V, p. 74-86. – Gresset J.B.L. et Boissy, Discours prononcés devant l'Académie francaise a la réception de M. de Boissy, 1754. – Jacquart J., Correspondance de l'Abbé Trublet, 1926 (deux lettres de Trublet à Boissy, p. 57 et p. 83). – Joannidès A., La Comédie francaise de 1680 à 1900, 1901. – La Curne de Sainte Palaye J.B. de, Discours prononcés dans l'Académie francaise le 26 juin 1758, 1758, in-4°. – La Porte J., et Clément J.M.B., Anecdotes dramatiques, 1775, t. II, 107. – Léris A. de, Dictionnaire des Théâtres de Paris, 1763. – Marmontel J.F., Mémoires, éd. de M. Tourneux, 1891, 3 vol. – Mijoule J., «Le premier auvergnat de l'Académie francaise, Boissy, poète dramatique et comique (1694-1758)», Revue de la Haute-Auvergne, 1929-1930, p. 181-205. – Pitou S., «The censors, the public and Boissy's Admède et Alceste (1727)», Romance Notes, 1969-1970, XI, p. 574-578. – Rousseau J.B., Lettres de Rousseau sur différents sujets de littérature, Genève, nouvelle édition, 1750, t. I, p. 265, 268. – Sabatier de Castres A., Correspondance littéraire, 1780, p.3-4. Id., Les Trois Siècles de la littérature francaise, éd. de 1781, t. I, p. 321-323. – Szapiro-Hirsh Fr., «Piganiol de la Force et Boissy», Revue de la Haute-Auvergne, 1975-1976, XLV, p. 35-43. – Voltaire, Correspondence, D 2201, D 7232, D 10405. – Zeek Ch. F., Louis de Boissy, auteur comique, Grenoble, 1914.

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