BAOUR

Numéro

027

Prénom

Jean

Naissance

1724

Décès

1794

1. État-civil

Jean Florent Baour est né à Toulouse le 30 novembre 1724 (A.M. Toulouse, Reg. de la Dalbade). Il était le fils de Louis Baour, graveur en taille douce, qui tenait, rue Saint-Rome, une boutique à l'enseigne «Les Colonnes d'Hercule, admirablement assortie en librairie, papeterie, maroquinerie,...», etc. (Desazars). Issu d'une famille probablement originaire de Castres dont une branche, installée à Bordeaux, fut anoblie sous l'Empire (Chaix, t. II, p. 266, et Revérend, t. I, p. 100), Louis Baour avait déjà eu d'un premier mariage avec demoiselle Geneviève Bouriade un fils», Louis François, qui lui succéda lorsque naquit Jean Florent, issu d'un second mariage avec demoiselle Catherine Gondal (A.D. Haute-Garonne, 1192, 1 et 2, Etude de Me Saurine, Testaments).

Jean Florent Baour épousa, en premières noces à Toulouse, le 4 mars 1743, demoiselle Suzanne Declassan, fille d'un imprimeur bien connu, héritier de la prestigieuse lignée des Colomies (Livre de la Communauté de Messieurs les Imprimeurs et Libraires toulousains, B.V. de Toulouse, ms. 1110-1111, et A.D. de la Haute-Garonne, 1192). Devenu veuf, il se remaria à Pamiers (Ariège) le 23 avril 1755, dans la paroisse du Camp avec demoiselle Marie Barthélémy Fontès, fille de sieur Guillaume Fontès, marchand, et de dame Marestan (A.M. de Pamiers : E 2297). Il en eut un fils qui, devenu écrivain et traducteur d'Ossian et du Tasse, eut son heure de célébrité et fut membre de l'Académie française, Pierre François, plus connu sous le nom de Baour-Lormian, né à Toulouse le 24 mars 1770 (A.M. de Toulouse, GG 181, f° 9, origine 101, numérotation continue). Baour-Lormian, qui contracta un mariage rapidement rompu avec une demoiselle Sophie Bernarde Françoise Ginesty, à Toulouse le 21 prairial, an II (A.M. de Toulouse, Registre de Saint-Exupère, E. 33), n'eut pas de descendance.

B. mourut à Toulouse le 25 floréal «an second de la République française» (14 mai 1794), à 11 heures du matin, au n° 32 de la rue Saint-Rome, devenue avec la Révolution le n° 22 de la 3e section, actuellement, la maison qui fait angle avec la rue Baour-Lormian (A.M. de Toulouse, 1 E 60, Registre de Saint-Augustin, f° 46).

2. Formation

B. se destina à la carrière d'imprimeur libraire, prenant ainsi tout naturellement le chemin ouvert par son père et son entourage, ce qui devait le mener plus tard au journalisme. Il suivit toutes les étapes d'une profession d'accès difficile, qui exigeait non seulement études et diplômes, mais également stricte obédience religieuse ; son père semble avoir pratiqué selon les moeurs du temps un catholicisme classique : il souhaite avoir une sépulture chez les Cordeliers de la Grande Observance (A.D. Haute-Garonne, 1192, Etude de Me Saurine, Testaments) et rien ne vient indiquer dans ce que nous avons pu découvrir que Jean Florent n'ait pas suivi le même chemin.

Pour être admis par la chambre syndicale des imprimeurs libraires, il dut fournir un «extrait baptistaire» (il a été baptisé à la paroisse Saint-Etienne) et un «certificat de catolicité» certifié par M. Gillet de la paroisse du Taur et attesté par cinq imprimeurs toulousains de bon renom, Manavit, G. Hénault, Caranove, F.R. Hénault, «membres de la Communauté» (Livre de la Communauté). Il est «congru en langue latine et sachant lire le grec», ce dont il a été tenu d'apporter le certificat émanant du recteur de l'Université ; mais il a également fait sa philosophie (certificat du 30 juillet 1738), puis l'indispensable apprentissage de quatre années chez l'imprimeur libraire Gaspard Hénault, où il est entré avec un contrat du 3 juillet 1740 (A.D. de l'Ariège, I C 167).

Il est curieux de remarquer que, malgré une incontestable renommée et bien des réussites, il ne semble avoir fait partie d'aucune société savante ou académie alors que son frère Louis était membre de l'Académie Royale de peinture, sculpture et architecture de Toulouse, et qu'il n'eut pas –mais l'a-t-il sollicité?– le privilège d'imprimer les recueils de la célèbre et très toulousaine Académie des Jeux Floraux, fondée le 3 mai 1324, privilège qui, à la fin du XVIIIe siècle, fut accordé à quatre au moins des meilleurs imprimeurs toulousains (B.R.). Il n'y fut même pas primé, bien que poète à ses heures. Au moins B. put-il se flatter d'être «seul imprimeur juré de l'Université» dès 1769, imprimeur de la ville de Toulouse en 1786, et enfin écuyer et «scelleur en la chancellerie» en 1788.

3. Carrière

Admis par la chambre syndicale de Toulouse le 8 avril 1746 en tant que successeur de son beau-père Jean Joseph Declassan, «pour la librairie seulement», B. doit attendre le privilège d'imprimeur jusqu'au 12 mai 1759. Encore ne l'obtint-il pas à Toulouse, où les dix places autorisées par les règlements étaient toutes pourvues, mais à Pamiers, dans le comté de Foix. Dès le 30 octobre 1750, les syndics généraux du comté de Foix font valoir la nécessité d'avoir un imprimeur : «Il faut aller à Toulouse toutes les fois qu'on se trouve dans le cas d'avoir à faire imprimer [...]. S'ils étaient maîtres du choix, leurs vues seraient toutes en faveur du sieur Jean Florent Baour...» ; lui-même plaide sa cause auprès de l'Intendant de Bon (A.D. Ariège, I C 167).

Entre 1750 et 1758, Baour séjourne tantôt à Toulouse où il signe en 1751 et 1752 le Livre de la Communauté en tant que libraire, tantôt à Pamiers où il est témoin à un baptême (A.M. Pamiers, paroisse du Camp). Il est installé rue Major, et a pris, en 1757, un apprenti, Michel Rivière, originaire de Massat (A.M. Pamiers, étude Gardebosc, 15 juillet 1757). En 1758, il imprime pour Mgr de Champflour, évêque de Mirepoix tandis qu'il vend à Toulouse les «Pièces qui ont remporté un prix à l'Académie des Sciences, Inscriptions et Belles-Lettres de Toulouse».

Enfin, le 12 mai 1759, il est nommé par arrêt du Conseil d'Etat du Roi imprimeur de la Généralité de Perpignan, dont dépendait alors le comté de Foix (A.D. Pyrénées-Orientales, C 1313).

En 1764, à la grande inquiétude du chancelier Maupeou, il décide d'échanger sa place avec Jean Pierre Faye, imprimeur à Toulouse, changement que justifient amplement d'une part le semi-échec de Faye à Toulouse, d'autre part, les nombreuses attaches qui relient Baour à sa ville natale. L'acte d'échange est passé à Pamiers le 7 juillet (A.M. Pamiers, étude Gardebosc). Baour s'installe rue Saint-Rome. En 1769, il achète dans cette même rue le n° 45 (A.D. Haute-Garonne, Me André Picot). C'est là qu'il va connaître les premiers succès de sa longue carrière.

Le 9 août 1772, il est enfin admis au sein de la Communauté des Imprimeurs et libraires de Toulouse en vertu d'un arrêt de janvier 1765. Sa carrière y est alors rapide. Adjoint au syndicat dès 1773, puis examinateur pour les nouveaux présentés, il déménage en 1777, au n° 32 de la rue Saint-Rome ; c'est là qu'il publie les Affiches et Annonces de Toulouse, premier véritable journal toulousain et un autre périodique qui, plus encore que le premier, fit sa gloire : l'Almanach historique de la Province de Languedoc.

4. Situation de fortune

B semble avoir joui tout au long de sa vie d'une aisance certaine et laissa à son fils une fortune honorable. Son père le dota, comme il l'avait fait pour son fils aîné, de 6000 £ lors de son premier mariage en 1743 (cancellation de contrat, Me Saurines, notaire, Toulouse, A.D. Haute-Garonne, 3 juillet 1744). Lorsqu'à Pamiers il sollicita la place d'imprimeur, il déclare avoir dépensé 15 000 £ pour monter son imprimerie et posséder deux presses (A.D. Ariège, I C 167).

En quittant Pamiers, il n'omet pas d'en disposer au mieux, faisant à son épouse Marie Barthélemy Fontès «donation pure et simple entre vifs [...] de tous et chacun des caractères, outils et ustancilles propres à lusage de lart de l'imprimerie, consistant en deux presses montées avec leurs bays, une fonte de petit texte romain et italique, un autre de cicero romain et italique...» (A.M. Pamiers, étude Me Gardebosc, E. n° 2291, vol. 19). Il n'oublie pas davantage de transmettre le privilège d'imprimeur qui devra également appartenir après sa mort à Marie Fontès, «en vertu des arrêts et règlements faits par sa majesté concernant l'imprimerie». Matériel et privilège serviront certainement plus tard au frère de Mme Baour, l'imprimeur Louis Fontès.

Le premier achat immobilier de Baour à Toulouse fut, nous l'avons vu, le n° 45 de cette rue Saint-Rome qu'il n'abandonna jamais, dans le quartier des imprimeurs. Il paya l'immeuble 180 000 £ (A.D. Haute-Garonne, Me André Picot). Il le revendit en 1777. Il a hérité du n° 27 par testament de Louis François Baour, son frère, en date du 1er août 1771, à charge pour lui d'élever l'enfant naturel de celui-ci, et acquit, en 1776, le n° 32. Il faut y joindre le n° 5 de la rue des Gestes, et encore un autre immeuble «hors de la porte cy-devant Saint-Cyprien».

A cette fortune immobilière s'ajoutaient les revenus de son imprimerie. Nous n'avons à ce sujet que peu de références : seulement le prix de vente des oeuvres imprimées. Citons : Cantiques et opuscules lyriques sur differents sujets de pieté avec airs notés, du Pere Bonafos de la Tour : prix de 1770, 3 £ ; prix de 1773, 2 £ 5 sols. – Almanach historique de la Province de Languedoc relié en maroquin doré sur tranche : 3 £. – Affiches et annonces de Toulouse : abonnement, 7 £ 10 sols.

Tout au long de sa vie, B. apparaît comme un commerçant avisé, ménager de ses ressources. Des nombreux contrats qu'il a passés à des titres divers ne ressortent que peu de renseignements financiers :

– Contrat avec le libraire toulousain Forest, qui avait cédé la moitié de son privilège de la publication des «Pièces qui ont remporté un prix à l'Académie des Sciences, Inscriptions et Belles-Lettres de Toulouse» à «M. Jean Florent Baour, libraire, suivant les conditions faites entre eux le 14 février 1756» (Recueil de l'Académie pour 1758, coll. particulière).

– Avec le libraire Antoine Birosse, à l'enseigne de «La Bible d'Or», qui vend à Toulouse les productions appaméennes de Baour, telles le Traité des hypothèques d'Antoine Soulatges, avocat au Parlement, ou le Traité des crimes du même, datés de 1761 et 1762.

– Avec Jean Joseph Douladoure, dont il devient l'associé pour la réalisation d'ouvrages de plain-chant (1762).

Les contrats du journaliste : il semble que l'on puisse considérer comme tels les ententes avec les propriétaires successifs des Affiches et Annonces, que Baour fut obligé d'abandonner à deux reprises. Le premier journaliste qui ait obtenu à Toulouse le privilège de la publication des Affiches fut Nicolas Caranove, en 1759. La publication aurait cessé en 1765. B. la reprit en 1775, sans que soit enregistrée sur le Livre de la Communauté des Libraires toulousains la moindre allusion à ce privilège. Seul le permis d'imprimer et de distribuer figure sur le prospectus en date du 6 décembre 1774. Il est question ensuite d'une sous-ferme en 1775 (peut-être avec le libraire Forest ?) au moment où Baour abandonne les Affiches à un certain Urbainville qui «leva le pied à l'improviste» (notes manuscrites du collectionneur Pifteau, B.U. Toulouse, fonds Pifteau, Affiches).

B. reprend son journal «après une éclipse de quatre ans» sous le titre : Affiches et Annonces de Toulouse et du Haut-Languedoc. «Nous avons fait » écrit-il, « un traité plus avantageux avec les véritables propriétaires du Privilège». Ce nouveau journal paraîtra jusqu'en 1785.

Le 31 mai de cette année, les Affiches annoncent un nouveau rédacteur, «M. Marie de Saint-Georges, avocat au Parlement» ; mais B. reprend à nouveau la rédaction le 8 septembre, «M. Marie de Saint-Georges ne pouvant plus l'assurer», cependant que, le 31 août, l'hebdomadaire sort «de l'imprimerie de P.B.A. Robert. rue Saint-Ursule [...] et se trouve au bureau des Affiches, chez Brouilhet, rue Saint-Rome», «directeur associé», comme il est dit plus loin (n° 36 du 7 septembre 1785).

D'autres types de contrats durent lier Baour à deux de ses employés dont le nom nous est connu : Resplandy, futur libraire, et Souques, qui devint peut-être un associé, avec l'imprimeur Vincent Teulières, puisqu'il publia en 1777 le prospectus des Affiches de Montauban qui sortent des presses de celui-ci (E. Forestié, Histoire de l'imprimerie et de la librairie à Montauban, 1898). Contrats encore, sans nul doute, avec Brouilhet qui vend les productions «du fonds de M. Baour», avec le graveur Raynaud, lors de la publication des six gros in-folio de l'Antiphonarium Tolosanum, avec Gritner, aussi, qui fournit de beaux bandeaux ; contrats et échanges encore avec le montalbanais Lacoste-Rigail, «négociant», pour qui Baour semble avoir travaillé (correspondance Baour, B.M., mss 1873 B).

Tous ces travaux, achats et héritages aboutirent à laisser au jeune Baour-Lormian une fortune évaluée à 37 637 F. où le capital foncier joue un rôle principal, évalué à 34 000 F., comprenant les immeubles déjà énumérés (Sentou).

5. Opinions

Homme de son temps, B., qui pratiquait l'un de ces «métiers de danger» sévèrement surveillés au XVIlle siècle, se souciait peu de s'exposer aux rigueurs de la censure. Les Affiches évitent la politique : «Cette matière est pour les feuilles de Province ce qu'était l'arche du Seigneur pour les Philistins : elles ne pouvaient y toucher sans le plus grand danger» (Affiches de Toulouse, 8 janvier 1782) et ce n'est que par des allusions, par le choix des sujets traités, par les personnalités mises en relief qu'il est possible de déceler chez Baour a la fois de l'intérêt pour les «lumières» et, sous un conformisme obligé, un certain souci de libéralisme : nouvelles de la guerre d'Indépendance des Etats-Unis, éloges de Turgot, de Necker, de Frédéric de Prusse «roi philosophe»...

Baour fut-il, comme on l'en a accusé, l'imprimeur d'un libelle contre l'évêque de Montauban, en 1774 ? On rechercha en vain des preuves, on interrogea en vain son commis Resplandy. Il semble avoir observé une prudente réserve et passa sans dommage le cap de la Révolution. Sa seule profession de foi parait avoir concerné la langue d'oc pour laquelle il avait une dilection particulière et que, dit-il, «on a peut-être tort de proscrire de notre littérature» (1776).

Sa vie professionnelle ne fut pas pour autant exempte de soucis ; on y compte au moins trois procès :

– en 1775, différend avec la Basoche, cette antique confrérie de clercs, sur les origines et les privilèges de laquelle Baour, se piquant d'érudition, publia un article jugé injurieux pour les basochiens (Dubedat). Baour fait appel et gagne (A.D. Haute-Garonne, Sér. B 1750, f 233).

– en 1776, pour avoir publié un extrait, bien innocent apparemment, d'un Mémoire «touchant la réforme du corps municipal», Baour est «livré a l'attaque imprévue de quatre-vingt-seize ennemis», les quatre-vingt-seize procureurs toulousains (Affiches, 23 janvier 1776).

– en 1785, procès avec le rédacteur Marie de Saint-Georges : l'intéressé a assigné Baour et a été condamné (Affiches, 22 septembre).

La série de 22 lettres écrites par B. au négociant montalbanais Lacoste-Rigail entre 1769 et 1772 (B.M. Toulouse, ms. 1873 D) révèlent un commerçant habile, prudent, ménager de ses intérêts, soucieux d'étendre son influence aux villes voisines, en même temps non dépourvu d'humour et montrant la encore son profond attachement à la langue d'oc.

6. Activités journalistiques

B. paraît avoir été, tant que les Affiches lui appartenaient, le rédacteur unique de celles-ci. C'est ce que l'on peut conclure de divers textes : appels pour qu'on lui adresse non seulement les annonces que l'on souhaite voir paraître, mais encore des articles : «Les avis, extraits, mémoires et autres productions en prose ou en vers qu'on voudra bien nous adresser seront reçus de notre part avec reconnaissance ; et s'ils ont un mérite digne d'être connu, les auteurs peuvent être certains de les voir insérés dans nos feuilles» (22 nov. 1776, n° 27).

En annonçant l'interruption de 1777, au reste, B. ne dit-il pas expressément : «les soins qu'exige notre imprimerie et les soins de notre commerce ne nous permettent plus de nous charger de la rédaction de cette feuille». Urbainville et Marie de Saint-Georges sont également qualifiés de rédacteurs. C'est donc bien à B. que revient le mérite entier du succès de ses Affiches, véritable compilation historique, source de renseignements toujours très précieuse ; il ne dédaigne pas, au reste, d'y publier des poésies de son cru. Voir D.P.1 67. Voir D.P. I 67.

7. Publications diverses

Poésies languedociennes, 1775, en langue d'oc. La Laytayro de Naubernard, comedio lyriquo, 1783, adaptation en langue d'oc d'une comédie à succès d'Anseaume, Les Deux chasseurs et la laitière.

8. Bibliographie

A.D. Ariège : I C 167.– A.D. Haute-Garonne : étude de Me Saurine, 1192, 1 et 2 ; étude de Me Andre Picot, série B, 1750, f° 233.– A.D. Pyrénées-Orientales : C. 1313.–- A.M. Pamiers : E 2297 ; registres de la paroisse du Camp ; étude de Me Gardebosc.– A.M. Toulouse : Registres de la Dalbade, de Saint-Exupère, de Saint-Augustin.– B.U. Toulouse, fonds Pifteau.– B.V. Toulouse, «Livre de la Communauté de Messieurs les Imprimeurs et Libraires toulousains» (ms. 110-111) ; correspondance de Baour (ms. 1873 D).– (.R) Blanc-Rouquette M.T., La Presse et l'information à Toulouse des origines à 1789 (Publications de la Faculté des Lettres et Sciences humaines de Toulouse, 1967, Sér. A, t. 6) – Id., «Un imprimeur toulousain au XVIIIe siècle : Jean-Florent Baour», Revue française d'histoire du livre, n° 27, 1980.– Chaix d'Est-Ange, Dictionnaire des familles françaises, 1904, t. II.– Desazars de Montgailhard M.L. : «Les débuts du journal à Toulouse» (Mémoires de l'Académie des Sciences, Inscriptions et Belles-Lettres de Toulouse, t. X, 1919, p. 219-244 ; t. XI, 1911, p. 137-176).- Dubédat, Histoire du parlement de Toulouse, Paris, 1885, 2 vol. – Forestié, Histoire de l'imprimerie et de la librairie a Montauban, Montauban, 1898.- Revérend A., Titres, anoblissements et pairies de la Restauration, 1814-1830, Paris, 1974, t. I, p. 100.– Sentou, Fortunes et groupes sociaux à Toulouse sous la Révolution, Toulouse, 1969.