THEVENEAU DE MORANDE
Numéro
Prénom
Naissance
Décès
Charles Theveneau, Théveneau ou Thevenot de Morande est né à Arnay-le-Duc (Arnay-sur-Arroux), département de la Côte-d'Or, le 9 novembre 1741, fils de Louis Theveneau, notaire à Arnay et de Philiberte Belin. Il est mort à Arnay le 6 juillet 1805 (Albrier). Nous savons qu'il avait deux frères et une sœur. L'un de ses frères nous est bien connu grâce à sa correspondance avec Beaumarchais, dont il était le représentant en Amérique. C'est Lazare Jean Theveneau de Francy, marié à Philiberte Guichot, dame de Vergoncy, qu'il a épousée le 24 janvier 1784.
2. Formation
On ne sait pas grand-chose sur la formation de T. A l'occasion, l'on trouve dans ses lettres à Beaumarchais une référence à ses études scolaires. C'est ainsi qu'il se compare à son fils Georges, âgé de quinze ans. Il constate que l'on n'en fera pas «un Salluste» malgré les quatre années qu'il a passées dans un des premiers collèges de la France, le collège de Navarre. T. poursuit : «Je ne puis pas me citer souvent pour exemple mais voici une occasion. A son âge j'étais en logique et j'avais deux années de troisième» (P, t. II, p. 959). Et dans sa Réplique [...] à Jacques-Pierre Brissot, p. 7, il se vante ainsi : «j'apprendrai à M. Brissot que je fus aussi dans mes classes une espèce de prodige, et que je les avais finies à 17 ans».
3. Carrière
Le moins que l'on puisse dire de la carrière du jeune T., c'est qu'elle fut aussi variée que déréglée. La meilleure source pour cette première partie de sa vie est Robiquet, Theveneau de Morande et, surtout, la Réplique [...] à Jacques-Pierre Brissot. D'abord dragon dans le régiment de Beaufremont, T. se rend à Paris en mai 1764, où il tourne au mauvais garçon. Son père obtient une lettre de cachet et T. est mis à Saint-Lazare, puis à Armentières, où il passera, selon ses propres dires, en tout dix mois et dix-huit jours. Après de nouvelles fredaines, il quitte Paris pour se rendre en Angleterre, où il fait de très mauvaises connaissances. Il écrit quelques anecdotes scandaleuses concernant la Cour de France. «Ce ramas d'anecdotes», écrit-il, «fut conçu, écrit, copié, imprimé et publié en dix-sept jours » (p. 19). Telle est l'origine du Gazetier cuirassé (Londres, 1771). Ce n'est donc rien d'autre qu'un pamphlet ou, dixit T. (p. 20), «un enfant de la colère». Il ne s'attribue nullement le titre glorieux d'être « le précurseur de la Révolution». Un libelle en fit naître d'autres. Telle l'ode que T. écrivit contre le duc de La Vrillière et surtout les Mémoires secrets d'une femme publique, où Mme Du Barry était sa victime. Mais, proteste-t-il encore en 1791, s'il s'est adonné à ce genre de littérature, c'est uniquement par dépit de se voir expatrié. A la demande de Louis XV, Beaumarchais se rendit à Londres en mars 1774 pour supprimer ces Mémoires. Sa commission fut bien remplie. Dans une lettre à Sartine en date du 11 juin 1775, Beaumarchais écrit (P, t. I, p. 225-226) : «J'ai fait sentir ensuite à M. de Vergennes l'utilité d'accorder à T. aujourd'hui le remboursement des 2 mille £ de rente viagère sur 4 dont il jouit pour le sortir de la presse où ses créanciers l'ont mis. C'est, comme je vous l'ai dit, un braconnier dont j'ai fait un bon garde-chasse, et qui, dans bien des cas, est et sera fort utile aux intérêts du Roi. Priez S.M. d'y consentir : c'est une grâce fort légère que le rembour-sement d'un viager à un homme de 33 ans. Je me chargerai du remboursement, comme si c'étoit un service personnel que je lui rendisse, et que cela ne vint pas du ministère, afin de tenir toujours cet homme sous ma main, et que le ministère ne soit pas compromis en traitant directement avec lui». Le gouvernement français adopta ce projet et T. devint l'espion et l'agent personnel de Beaumarchais. A Londres, T. fréquente le milieu des hommes politiques et des journalistes. Ce sont là pour lui d'importantes années d'apprentissage avant de devenir en 1784 rédacteur en chef du Courier de l'Europe. D'après sa correspondance, T. a demeuré à Londres à 40 New Duke Street, Portman Square, Londres. Entre 1778 et 1783 il a habité à la campagne à Stanmore. En 1784, son adresse est : 8 Coventry Street, Londres. En août 1785 : 74 Great Queen Street, Lincoln's Inn Fields, Londres. En 1783, il aide la police française à supprimer des libelles en passe de paraître à Londres (voir Pelleport, Le Diable dans un bénitier). En récompense, Vergennes l'autorise à rentrer en France. Cependant, il n'y retournera qu'en mai 1791. Brissot fait valoir que T. a fait à Paris un séjour en prison en août 1792 (Mémoires, éd. C. Perroud, t. II, p. 243). Nos documents montrent que T. se trouve en Bourgogne en mars et en août 1792 (P, t. II, p. 1119 et p. 1124).
4. Situation de fortune
T. est toujours impécunieux, criblé de dettes et poursuivi par ses créanciers. Quoiqu'il en dise, ses libelles ont pour but de remédier à cette pénible situation. L'argent le tient dans la contrainte. Ses lettres empestent de demandes effrontées d'argent. Ce qui lie T. à Beaumarchais, c'est beaucoup moins le Courier de l'Europe que ce besoin d'argent. La vente du « pamphlet allégorique, satirique et licencieux » qu'est le Gazetier cuirassé lui rapporte 1000 guinées (M.S.). L'argent ainsi gagné l'incite à former le projet de vivre de libelles. Et, de Londres, il en vient à menacer un certain nombre de personnalités parisiennes et versaillaises «d'imprimer des anecdotes secrètes et scandaleuses sur leur compte», si elles n'acceptent pas la «rançon» imposée (ibid.). C'est ainsi qu'en 1774, il répand le prospectus des Mémoires secrets d'une femme publique (il s'agit de Mme Du Barry), dont il espère faire acheter l'édition par les parties intéressées : « 500 louis comptant et 4000 livres de pension sur sa tête réversible sur celle de sa femme et de son fils» (ibid.). La négociation est menée à bien par Beaumarchais que Louis XV envoie secrètement en mission (mars 1774) : T. reçoit, contre la destruction des 3000 exemp. des Mémoires, 20 000 francs comptant et une rente viagère de 4000 francs. A partir de 1781, T. est rémunéré par le gouvernement français pour services rendus. Il reçoit 24 000 £ par an jusqu'en 1787 où la somme est réduite de moitié (lettre de T. au comte de Montmorin, 18 juin 1788, A.A.E., C.P. Angleterre, t. 565, f° 289). Les affaires de T. continuent d'être fort embrouillées. Après sa fuite en Bourgogne, Beaumarchais intervient pour sauver sa famille de la détresse (P, t. II, p. 1163). T., toujours égal à lui-même, fait la sourde oreille, quand, après son exil, Beaumarchais réclame, en 1798, le remboursement des sommes qu'il lui avait avancées par le passé, heureux de l'obliger (P, t. II, p. 1196).
5. Opinions
Au cours des années finissantes du Courier de l'Europe, T. cherche à guider ses compatriotes de ses conseils, à leur dire ce qu'il appelle lui-même «de bonnes choses». Mais, écrit-il à Beaumarchais (6 févr. 1787, P, t. II, p. 960) : «helas! Cassandre prédit le mal et ne fit pas de bien j'ai bien peur que ce ne soit mon lot». En haut lieu, on finit par prendre T. au sérieux. C'est, si l'on veut, encore un exemple de la puissance de la presse. Le comte d'Adhémar, ambassadeur de France à la Cour de Londres, écrit à son chef hiérarchique, le comte de Montmorin, au printemps 1787 (P, t. II, p. 971) : «Je joins ici Monsieur le Comte une lettre du S. Morande dont je vous prie d'ordonner qu'il vous rende un compte exact dans l'espoir que vous voudrez bien prendre en considération les réclamations de ce Français, qui après avoir été écrivain libelliste sur le pavé de Londres, m'a marqué tant de remords et s'est si bien conduit envers son pays depuis que je suis en Angleterre, que j'ai crû devoir intercéder pour lui auprès de M. de Vergennes. Ce ministre lui avait rendu ses bontés. Il savait combien sans leur marquer de crainte, il est essentiel de ne pas aigrir ces sortes de gens qui par la facilité d'écrire peuvent faire du mal. Celui-ci qui s'est permis des horreurs sur des particuliers, n'a jamais employé sa plume contre la France, ni contre les objets de notre respect [...]. Cet homme qui est aujourd'hui le rédacteur du Courier de l'Europe peut un jour être utile à la France par son extrême activité et les relations multipliées qu'il a dans le pays».
6. Activités journalistiques
T. s'est acquis une fort mauvaise réputation par son trafic de libelles. Deux de ces libelles sont rédigés en forme de journaux, sans être véritablement périodiques :
Le Gazetier cuirassé, ou Anecdotes scandaleuses de la Cour de France, contenant des nouvelles politiques, apocryphes, secrètes, extraordinaires, imprimé à cent lieues de la Bastille, à l'Enseigne de la Liberté, [Londres], 1771,in-8°, VIII+175 p., numéros I-XII (D.P.1 484 ; exemp. dans les bibliothèques de Halle et de Leipzig) ; rééd., Londres, 1772,VIII+174 p. Le Gazetier cuirassé coûte à Londres une guinée (M.S.). La même année, T. publie deux «suites» sous l'adresse de Londres qui seront, dès 1771, présentées à la suite du Gazetier : Mélanges confus sur des matières fort claires, par l'auteur du « Gazetier cuirassé», «Imprimé sous le soleil», et Le Philosophe cynique, pour servir de suite aux «Anecdotes scandaleuses de la Cour de France», «Imprimé dans une Isle qui fait trembler la terre ferme».
La Gazette noire par un homme qui n'est pas blanc, ou Œuvres posthumes du Gazetier cuirassé, imprimé à cent lieues de la Bastille, [Londres], 1784, 292 p., in-8° (D.P.1 576 ; exemp. à la B.U. de Halle). Voir les M.S., t. XXVI, 11-17 oct. 1784 ; t. XXV, 3-23 avril 1785 ; t. XXIX, 30 mai 1785. [Renseignements transmis par R. Granderoute.]
On aurait cependant tort de ne voir en T. qu'un représentant de la racaille française qui fréquentait Londres au cours de la seconde moitié du XVIIIe siècle. Il s'est familiarisé avec la presse anglaise et il a même envoyé des articles aux journaux anglais. La création en 1776 d'un journal londonien rédigé en français -le Courier de l'Europe- a éveillé son intérêt et ses aspirations. Et c'est dans le Courier qu'il a donné sa mesure comme journaliste. Il a été le rédacteur en chef de ce journal entre 1784 et 1791. Avant 1784, sa contribution officielle au journal se limite à une lettre signée, publiée le 17 février 1778 (t. III, p. 112 ; P, t. I, p. 459-460). Grâce aux premiers numéros du Courier de l'Europe, on peut suivre sa querelle avec «Mademoiselle d'Eon». Le journal insère même, dans son numéro du 27 août 1776, un article de sa façon. Dans une lettre datée du 28 avril 1788 et adressée au comte de Montmorin, ministre des Affaires étrangères, T. précise ainsi sa coopération d'avant 1784 au Courier : «Pendant la guerre je m'étais assuré et j'avais à ma solde un des coopérateurs du Courier de l'Europe, qui insérait dans cette feuille au moins une fois par semaine les articles que je lui dictais. Ces articles que j'envoyais d'abord aux gazettes anglaises, traduits ensuite par moi, et rapportés dans la forme dont j'étais convenu avec M. Baudouin [des Affaires étrangères] dans le Courier de l'Europe le tenaient toujours au courant des événemens journaliers qui pouvaient être mandés de cette manière» (P, t. II, p. 1010). A Londres, T. était pendant la guerre franco-anglaise espion et agent secret, rémunéré entre autres par le gouvernement français.
Il n'arrive certainement pas souvent qu'on puisse lire un journal du XVIIIe siècle avec les marginalia du rédacteur. Or il convient de considérer une partie de la correspondance de T. avec Beaumarchais et avec des représentants du gouvernement français comme autant de notes marginales. Elles nous donnent la clé d'un certain nombre des articles que publie sa gazette. Elles nous révèlent aussi comment travaillait un homme habile et sans scrupules, en quête d'informations à glisser dans son journal, au profit de ses commettants. Le 16 avril 1784, T. écrit ainsi à Beaumarchais (P, t. II, p. 812) : «Vous pouvez actuellement me dire votre opinion sur le Courier avec connaissance de cause. Comment le trouvez vous en général ? Qu'y trouvez vous de répréhensible ? Je ne fais pas tout mais cependant je repasse tout ce qui entre dans sa confusion, et choisis les articles qui le composent». Beaumarchais, l'éminence grise du journal, trouve que T. a sa part à la baisse du journal. T. lui répond le 4 août 1785 (P, t. II, p. 910-912) : «Vous me dites que le Courier a été trouvé négligé : - mettez vous à ma place : rédacteur, traducteur, correcteur, prête ! à peine ai je le tems de prendre mes repas quatre jours de la semaine».
T. n'a pas oublié ses vieux artifices de libelliste. Aussi met-il son journal au service de ses propres rancunes et animosités. Il tombe ainsi sur le dos de ses collègues Linguet et Brissot. Il est venimeux dans ses attaques contre l'ex-ministre Calonne et Cagliostro, réfugiés en Angleterre. Il épouse, sans y être encouragé, les querelles de Beaumarchais dans les affaires Mirabeau et Kornman-Bergasse. Selon Brissot, il se vante même de pouvoir détruire en une heure une réputation de 50 ans (Réplique de Brissot, p. 28).
Dans une lettre au comte de Montmorin en date du 2 juin 1787 (P, t. II, p. 977), T. écrit : «Je regarde donc, Monseigneur, le Courier, et vous passerez aisément cette expression à l'auteur, comme un feu sacré que mon patriotisme a voulu empêcher de s'éteindre, et que je me plais à entretenir». Même s'il rend service au gouvernement français, T. est soumis à la censure de l'abbé Aubert, qui l'exaspère : « L'abbé Aubert !... bon dieu l'abbé Aubert ! S'il continue à être censeur le Courier est flambé » (lettre à Beaumarchais, 23 mars 1786, ms. de la famille de Beaumarchais ; P, 1.1, p. 154). A partir de février 1788, le Courier de l'Europe s'imprime uniquement à Londres (D.P.1 268, p. 291), mais l'édition destinée à l'Angleterre porte désormais le nom de Courier de Londres (D.P.1 278) ; l'avis initial souligne toutefois que «la rédaction de cette Feuille n'a pas changé de main» (P, 1.1, p. 156).
Passons maintenant à une activité journalistique bien autrement importante. Ce n'est pas pour rien que T. a passé 18 ans en Angleterre. Il a acquis une connaissance impressionnante des affaires du temps et il met son expérience politique au service de ses lecteurs. Il se rend au Parlement, où, dit-il, «j'ai souvent des facilités de me glisser quoique les séances soient commencées. S'il s'y passe quelque chose d'important, je le saurai quand je n'entrerais pas, en allant à la buvette des membres» (lettre au comte de Montmorin, 16 déc. 1788, A.A.E., CP. Angleterre, t. 567, f° 292). Décrire en détail les institutions politiques anglaises, c'est, aux yeux de T., une de ses tâches les plus importantes, mais surtout dans la mesure où elles peuvent servir de modèles à la France en quête de réformes. Ses leçons en matière politique et constitutionnelle, il les donne dans deux séries d'articles intitulés Lettres d'un voyageur et Observations d'un citoyen. Il se prononce ainsi sur le commerce, la douane, les patentes, les manufactures, les machines, les lois anglaises, la traite des nègres, l'état politique de l'Europe, la cour plénière, les Etats généraux, la constitution française, le gouvernement monarchique, les prérogatives du roi, les assemblées provinciales, la responsabilité des ministres, les lois constitutionnelles, les droits de l'homme, etc. Sujets, en somme, de grande actualité. Mais il y a ici une différence notable par rapport à ce qu'il avait jusque là confié à son journal : T. se prononce maintenant sur les importants problèmes à l'origine de la fermentation générale des esprits qui règne en France depuis 1787. Avant de publier ses articles politiques, il prend soin de les montrer à l'ambassadeur de France à Londres pour avoir son approbation.
En Angleterre, T. a joué, comme pédagogue en matière politique, le grand rôle de sa vie. En 1791, à Paris, il pourra étudier sur place cette Révolution qui l'avait exalté malgré son royalisme et confier ses réflexions à un nouveau journal de sa façon, L'Argus patriote (9 juin 1791 - 31 mai 1792).
7. Publications diverses
Les différentes sources bibliographiques (Q. ; Cior 18 ; N.B.G. ; P. Larousse et d'autres encore) attribuent à T. seul ou en collaboration avec d'autres la paternité de plusieurs ouvrages scandaleux, sans nous en apporter pour autant les preuves décisives. Parmi ces productions, on notera : Le Philosophe cynique, Londres, 1771, in-8°. – Mélanges confus sur des matières fort claires, Londres, s.d. (1771 ou 1772). – Remarques historiques sur le château de la Bastille, Londres, 1772. Ces trois écrits, avec l'Inquisition de France (s.d) auraient été réédités à la suite de l'éd. de 1777 du Gazetier cuirassé, selon Franklin (N.B.G.). – Mémoires secrets d'une femme publique, Londres, 1774 : d'Eon et Beaumarchais obtinrent la fin du chantage et la destruction des exemplaires. – Histoire d'un pou français, Londres, 1781. – Vie privée de Très Sérénissime Prince Mgr le Duc de Chartres, Londres, 1784. – P. Larousse attribue à T. Le Diable dans un bénitier, qui est d'Anne-Gédéon La Fite de Pelleport (Le Diable dans un bénitier et la métamorphose du Gazetier cuirassé en mouche, ou Tentative du sieur Receveur, Londres, 1784 selon l'exemp. de la B.U. de Halle). [Renseignements transmis par R. Granderoute.]
8. Bibliographie
Q. ; Cior 18 ; N.B.G. ; M.S. – T., Réplique de Charles Theveneau de Morande à Jacques-Pierre Brissot, sur les erreurs, les oublies, les infidélités, et les calomnies de sa Réponse, Paris, 1791, 109 p. – Brissot, Réplique de J.P. Brissot, à Charles Theveneau de Morande, Paris, 1791. – Id., Mémoires, éd. C Perroud, Paris, s.d. [1912], 2 vol. – Albrier A., «Variétés bibliographiques, Charles Theveneau de Morande», Bulletin du Bouquiniste, 15 déc. 1875, p. 579-581. – Robiquet P., Theveneau de Morande, Paris, 1882. – (P) Proschwitz G. et M. von, Beaumarchais et le Courier de l'Europe : documents inédits ou peu connus, S.V.E.C. 273-274,1990 avec bibliographie de T. Voir également la notice de R. Granderoute et P. Manceron dans le Supplément IV au Dictionnaire des journalistes.
9. Additif
Bibliographie: Simon Burrows, A King's ransom: the life of Charles Théveneau de Morande, blackmailer, scandalmonger and master-spy, Londres, Continuum, 2010.
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