DESROCQUES

Auteurs

Numéro

236

Prénom

Nicolas

Naissance

1755

Décès

?

Nicolas Louis Franois Desroques est n ˆ Senlis en 1755. La date de son dcs est inconnue. Son nom est quelquefois orthographi Desroques. Il est le fils de Nicolas Desroques, n ˆ Rouen en 1716 et mort ˆ Senlis en 1778. Desrocques figure sur le recensement de la population de Senlis en l'an III (1795), mais la mention ÇimprimeurÈ qui figurait en face de son nom a t barre.

2. Formation

D. fait selon toute vraisemblance son apprentissage chez son pre qui a succd comme imprimeur ˆ Senlis, le 16 aot 1751, ˆ Ren Caron.

3. Carrière

D. demande ˆ succder ˆ son pre, dcd le 10 dcembre 1778, mais il doit attendre le 24 janvier 1781 qu'une lettre ministrielle enjoigne au lieutenant de police de Senlis de mettre D. en possession de la place, jusqu'ˆ ce que lui soit expdi rgulirement un arrt de rception. D. dite ˆ partir du 22 novembre 1785 les Affiches de la ville de Senlis, Compigne, etc. dont la rdaction est confie ˆ l'abb Varnau, chanoine et grand-chantre de la cathdrale de Senlis. L'abb Varnau abandonnant en novembre 1787 la rdaction des Affiches, Desrocques continue, seul ou avec des collaborateurs inconnus, ˆ faire para”tre ce journal jusqu'en 1792, date ˆ laquelle il cde son imprimerie ˆ Tremblay.

Membre de la socit philanthropique de Senlis en 1787, D. fonde un cabinet de lecture dans la ville en juillet 1789. Il est un des fondateurs et animateurs de la Socit des Amis de la Constitution de Senlis, le 6 juillet 1791. En l'an II (1793-1794) il est un actif jacobin, li ˆ Quint, agent national du district, de tendance montagnarde robespierriste : en frimaire an II (novembre 1793), il fait partie du petit noyau pur du club, entre dans son comit de surveillance (26 niv™se, 15 janvier), puis dans le comit de bienfaisance. Prsident du club entre le 19 germinal et le 18 floral an II (8 avril-8 mai 1794), il en rdige souvent les adresses. Desrocques est limin du club en niv™se an III (dcembre 1794), ˆ la suite du passage de Drulhe, reprsentant en mission, qui pure le club de ses lments radicaux au profit des modrs.

6. Activités journalistiques

La seule collection disponible des Affiches (celle du Muse Cond ˆ Chantilly) tant incomplte, il est difficile d'valuer la part personnelle de D. dans sa rdaction. Toutefois les numros postrieurs ˆ 1789 qu'il est possible de consulter ne tmoignent pas d'une nette politisation du journal (D.P.1 63).

8. Bibliographie

A.D. Oise. – Maricourt R. de, ÇLe journalisme ˆ Senlis ˆ la fin du XVIIIe sicleÈ, Comit archologique de Senlis, 1862. – Caix de Saint Aymour, Causeries du Besacier, Paris, 1895, p. 188-189. – Dautheuil et Vignon, L'Imprimerie ˆ Senlis depuis 1508, Senlis, Imprimeries runies, 1933. – Boquet G., Senlis ˆ l'poque rvolutionnaire, 1789-1799, Paris, Autodit., 1989.

COMIEN

Auteurs

Numéro

188

On sait de lui, par deux avis qu'il a fait paraître dans les Affiches pour la ville de Senlis (8 févr. 1789 et 22 juil. 1789) qu'il était maître de pension à Pont-Sainte-Maxence, qu'il cherchait une place de professeur de collège, de précepteur ou de secrétaire chez un grand seigneur, et qu'en attendant, il donnait des leçons à son domicile 45 rue de Paris à Senlis.

6. Activités journalistiques

Sa collaboration aux Affiches est d'ordre littéraire et poétique : fables, épîtres, élégies, logogriphes, sonnets et même psaumes.

9. Additif

Activités journalistiques : C. continue de fournir aux Affiches pour la ville de Senlis des poésies durant la Révolution ; dans son étude sur « Le journalisme à Senlis à la fin du XVIIIe siècle » (Comptes rendus et mémoires du Comité archéologique de Senlis, 1862-1863, p. 55-56), A. de Maricourt écrit : « ... M. Comien fait des fables des odes, des élégies, des logogriphes, des sonnets, et même des psaumes. M. Comien, ancien maÎtre de pension à Pont-Ste-Maxence, est venu se réfugier à Senlis, et il désirerait être placé à Paris ou en province, soit en qualité de professeur dans un collège, soit en qualité de précepteur ou secrétaire chez un grand seigneur ; il joint à une belle écriture le latin, le français, l’arithmétique, la géographie et la musique... ». Apparemment, il n’a pas fait fortune ; en 1797, il est instituteur à Clermont et adresse un poème au directoire le 15 messidor an V (3 juillet 1797) : les Procès-verbaux du Directoire exécutif édités par P.-D. Cheynet (an V-An VIII, t. II) portent la mention suivante : « Remerciements à Comien, instituteur à Clermont (Oise), pour son poème : Le héros français sur l’air de la Marseillaise, manuscrit joint ». Il convient d’ajouter que ce poème est très  médiocre. (J.S.)