LINGUET

Numéro

525

Prénom

Simon

Naissance

1736

Décès

1794

Simon Nicolas Henri Linguet est né le 14 juillet 1736 à Reims, d'un père pro-janséniste qui fut successivement professeur à Paris, sous-principal du collège de Beauvais puis greffier de l'élection à Reims, où il fut exilé par lettre de cachet pour ses sympathies à l'égard des convulsionnaires, et d'une mère, fille de procureur. Il était le petit-fils d'un fermier des bords de l'Aisne. Il se donna le pseudonyme de «Kong-Kin» pour son Discours économique prononcé dans l'Académie impériale de Fong-Yang-Fou (La Haye, 1768) et celui de «M.

2. Formation

Il fit de brillantes études au collège de Beauvais où il rivalisa avec Delille, Dorât et Thomas, puis à Paris. Il y obtint les trois premiers prix de l'Université au concours de 1751. Sa réussite en mathématiques lui fit d'abord envisager une carrière dans les Ponts et Chaussées, mais il interrompit ses études pour le service du duc de Deux-Ponts puis celui du prince de Beauvau et, en 1764, se consacra définitivement au droit pour entrer au barreau.

3. Carrière

Secrétaire du duc de Deux-Ponts, il voyagea en Pologne mais dut abandonner sa place après une obscure histoire de cheval volé. De retour à Paris, il cultiva les lettres avec le poète Dorât, qu'il quitta bientôt pour une affaire de 100 ou 200 louis qu'il aurait dérobés à son ami. Il suivit alors le prince de Beauvau, comme aide de camp pour la partie mathématique du génie, en Espagne : il y apprit l'espagnol et traduisit Calderón et Lope de Vega (Théâtre espagnol, 1768, 4 vol.). Après son Histoire du siècle d'Alexandre (Amsterdam, 1762), il tenta vainement d'entrer à l'Académie française et devint, avec Fréron, l'adversaire des philosophes. Il fit un voyage en Espagne et s'installa quelque temps à Abbeville (à partir de 1763) où il essaya, sous un faux-nom, de renouer avec le parti philosophique et avec la carrière des lettres.

Devenu avocat, il défendit des causes fameuses : celles du chevalier de La Barre, d'Abbeville (1766), du duc d'Aiguillon (1770), de la marquise de Gouy (1771), du comte de Morangiès contre les Verron (1772), de la comtesse de Béthune (1774). Cette dernière affaire lui valut d'être rayé du barreau (arrêt du 11 févr. 1774).

L. se réfugia alors en Hollande, en Angleterre (1777) puis en Belgique pour relayer son Journal de politique, interdit, par des Annales politiques, civiles et littéraires. A la fin d'avril 1778, il fut autorisé par Vergennes à rentrer en France mais ses prises de position dans les Annales occasionnèrent de nouveau son exil. Jusqu'en septembre 1780, il vit à Ostende où il a fondé une imprimerie clandestine, puis à Bruxelles. Le 27 septembre, il est arrêté à Paris et enfermé à la Bastille, d'où il sortira le 19 mai 1782 pour s'exiler de nouveau. En juillet 1786, il revient à Paris où il reçoit un accueil triomphal.

Nouveaux séjours à Londres et Bruxelles où il poursuivit la rédaction de ses Annales. Remarqué par l'empereur Joseph, il se rendit à Vienne et y reçut des lettres de noblesse et une gratification de 1000 ducats. Mais l'incorrigible L. se brouilla avec l'empereur pour avoir pris la défense de Van der Noot et des insurgés du Brabant (1790).

Auteur d'un Mémoire contre le pouvoir arbitraire, L. devait profiter de la Révolution française pour revenir en France : il y reprit ses Annales jusqu'en 1792 ; il défendit à la Constituante, contre les blancs, les droits de l'Assemblée coloniale de Saint-Domingue (1791) ; membre des Cordeliers, il échoua à la députation ; adversaire de Barnave, il fut en relation avec Camille Desmoulins, Danton et Robespierre mais, la terreur venant, il se retira à Marnes, près de Ville-d'Avray. Il fut arrêté et emprisonné en septembre 1793, jugé neuf mois plus tard sur sa demande et guillotiné le même jour, pour «avoir encensé les despotes de Vienne et de Londres».

4. Situation de fortune

L. apparaît comme un des fondateurs du journalisme politique. Son Journal appartenait au libraire Panckoucke, fermier d'un privilège qui lui concédait le droit de composer un tel journal. L'acte qui lie L. à Panckoucke (copie aux A.A.E. avec lettre à Vergennes) assure au rédacteur des honoraires de 10 000 £ par an ; en outre, «dans le cas où le nombre des exemplaires excéderait 6000, M. Linguet recevrait 1000 livres de plus pour chaque millier de souscriptions qui surpasserait ce nombre» (soit un produit de 100 000 £ calculé par L. lui-même). Chaque souscripteur payait 18 £. L'accord prévoyait même une sorte d'indemnité de « licenciement» éventuel en faveur de L. qui «n'est pas un gagiste qu'on peut congédier sans cérémonie, et qui a du moins des indemnités à prétendre» (annotation manuscrite de L. sur copie citée ci-dessus).

5. Opinions

L. est le promoteur d'un nouveau type de journalisme, engagé, employant un vocabulaire neuf et s'exprimant sur les sujets les plus divers (politique, économie, société, finances publiques). Esprit pénétrant, dialectique, pourfendeur des modes et des apparences, L. qui par ailleurs donne souvent à ses feuilles le tour de plaidoyers personnels, se bat sur tous les terrains : il croise le fer avec les philosophes, les «Economistes», critique les prétentions parlementaires, les arrière-pensées des abolitionnistes de l'esclavage, dont il dénonce les excès, ou les engouements de son siècle. Il combat encore contre la tolérance ou en faveur de l'Assemblée coloniale de Saint-Domingue. L'anticonformisme, les paradoxes de L. déconcertent et sa pensée peut paraître chaotique. Elle ne manque pas pour autant de cohérence interne. Fondamentalement, L. est un conservateur, soucieux avant tout, malgré ses critiques corrosives, de paix civile.

6. Activités journalistiques

Le Journal de politique et de littérature (Bruxelles, 1774-­1778, in-8°) comporte 12 vol., publiés du 25 octobre 1774 au 15 juin 1778 (D.P.1 684). Dans son Journal, L. s'en prend aux Philosophes, aux académiciens, aux ministres, au pain de blé, etc. ; Maurepas dut supprimer le Journal en 1776. La Harpe en reprendra aussitôt la rédaction, jusqu'au mois de juin 1778. L. bénéficia de la collaboration de Dubois-Fontanelle (pour la partie politique), Cadet de Sainneville, de François de Neufchâteau, du jeune Brissot et de Mallet Du Pan.

Les Annales politiques, civiles et littéraires du XVIIIe siècle (Londres, 1777-1792, in-8°) comprennent 179 numéros qui forment 19 vol., publiés du 24 mars 1777 à mars 1792

(D.P.1 114).

7. Publications diverses

L. est l'auteur de nombreux ouvrages parmi lesquels on peut citer les plus significatifs : Le Fanatisme des philosophes, Londres et Abbeville, 1764. – Nécessité d'une réforme dans l'administration de la justice et dans les lois civiles de France, Amsterdam, 1764. – Socrate, tragédie en 5 actes, Amsterdam, 1764. – Histoire des révolutions de l'Empire romain, Paris, 1766, 2 vol. – La Cacomonade, «histoire politique et morale, traduite de l'allemand du docteur Pangloss, par le docteur lui-même depuis son retour de Constantinople», Cologne, 1766. – Théorie des lois civiles, Londres, 1767 («où l'on trouva un jour de quoi [le] poursuivre comme un républicain furieux»). – Histoire impartiale des Jésuites, s.l., 1768. – Mémoires et plaidoyers, Paris, 1773, 7 vol. Mémoires sur la Bastille, Londres, 1783. – Examen des ouvrages de Voltaire considéré comme poète, comme prosateur, comme philosophe, Bruxelles, 1788.

8. Bibliographie

Devérité L.A., Notice pour servir à l'histoire de la vie et des écrits de S.H.N. Linguet, Liège, 1781. – Monselet C, «Linguet», dans Les Oubliés et les dédaignés, Paris, 1857,1.1, p. 1-50. – Martin H., Etude sur Linguet, Travaux de l'Académie de Reims, t. XXX-XXXI, 1861. – Gruppi J., Un avocat journa­liste au XVIIIe siècle, Paris, 1895. – Levy D.G., «Simon Linguet's sociological system : an exhortation to patience and invitation to revolution», S.V.E.C. 70, 1970, p. 219-293. – Id., The Ideas and careers of S.H.N. Linguet : a study in the eighteenth-century French politics, U. of Illinois Press, 1980. Id., « Despotism in S.H.N. Linguet's science of society», S.V.E.C. 191, 1980, p. 761-768. – Boss R.I, «Linguet : the reformer as anti-philosophe», S.V.E.C. 151, 1976, p. 333-351. – Conti Odorisio G., S.N.H. Linguet dall'Ancien Regime alla Rivoluzione, U. di Roma, 1976. – Grange H., «Les réactions d'un adversaire des philosophes : Linguet», R.H.L.F., mars-juin 1979, p. 208-221. – Barny R., «Un anti-philosophe dans la Révolution : S.N.H. Linguet de 1788 à 1794», S.V.E.C. 190, 1980, p. 381-382. – Baruch D., Simon Nicolas Linguet ou l'Irrécupérable, Paris, Bourin, 1991.– Reynaud D., «Linguet faiseur de journal», mémoire dactylographié en vue de l'habilitation, U. de Lyon II, 1996.

BACULARD D'ARNAUD

Numéro

025

Prénom

François de

Naissance

1718

Décès

1805

François Thomas Marie de Baculard d'Arnaud est né à Paris le 15 septembre 1718, d'une famille originaire du Comtat Venaissin, établie à Lille (Delort, p. 151 ). «D'Arnaud» est un titre qu'avait pris son père, secrétaire du roi en 1717, et de très petite noblesse (D, p. 30) ; F. Baculard signe également «Arnaud de Baculard». Il épousa, le 9 août 1770, Antoinette Berger d'Aubigny (Jal, cité par D, p. 240), après avoir eu d'elle un fils, Dominique Antoine Esprit, né vers 1766 (D, p. 240-241). Il mourut à Paris le 8 novembre 1805.

2. Formation

ll fit ses études chez les Jésuites (Delort, p. 147 ; D, p. 29) et se fit remarquer par ses dons littéraires : à l'âge de quinze ans, il aurait écrit Idoménée, Coligni, ou la St. Barthelemy et Didon, tragédies qui ne furent pas jouées (O, p. 421 ; Feller)-Weiss. En 1736, il est élève externe au collège d'Harcourt (lettre de Voltaire à Moussinot, 20 avr. 1736) et envoie des vers à Voltaire sur ses tragédies (Voltaire à B., 22 janv. 1736). Voltaire lui offre des billets de spectacle et quelques sommes d'argent (22 mai 1736, 30 nov. 1736, 20 juin 1737, 5 janv. 1738, 20 janv. 1738) sans se résoudre à le prendre comme secrétaire. Il le charge de «petites besognes» : traduction d'un ouvrage italien, rédaction d'un avertissement (D, p. 36-37). Il le recommande à Helvétius (28 janv. 1739) qui le prend à son service (Voltaire à Helvétius, D 1906, 25 févr. 1739 ; D, p. 40-41). B. se rend à Cirey «sur un cheval de louage» (Voltaire à Moussinot, 25 avr. 1739) ; accueilli par Helvétius, il semble avoir eu avec lui de bonnes relations (D, p. 42-43). Voltaire lui enverra encore plusieurs sommes d'argent (9 janv. 1740, 26 mars 1740). B. publie en 1740 Coligni, ou la St Barthelemi (Amsterdam, Du Sauzet), tragédie tirée du second chant de La Henriade, et qui passera quelque temps pour être de Voltaire lui-même, à son grand dam (D, p. 44-48).

Il fut membre des académies de Caen, Montauban, Rouen, Berlin, Saint-Petersbourg (D, p. 154-155).

3. Carrière

Il est enfermé à la Bastille le 17 février 1741 pour avoir fait imprimer «l'art de foutre», ballet comique dont l'action se situe dans un bordel. Durey de Morsan, qu'il avait connu au collège, et l'imprimeur Osmont sont également internés (Ars., ms. 11480, f° 127, 151). B., grâce à l'intervention de son père (ibid., f° 139) et à l'offre de payer sa pension, est transféré à Saint-Lazare le 8 mars (ibid., f° 223, 227) puis libéré le 18 mai (D, p. 58). Malgré le succès de son roman, Les Epoux malheureux, en 1745, il reste dans la misère. Une «épître au cul de Manon» lui vaut une nouvelle surveillance de la police au début de 1748 (Delort, p. 151) mais aussi les compliments de Voltaire (lettre à B., 27 juin 1748) et l'intérêt de Frédéric de Prusse (O, p. 422). Il devient le correspondant français des princes de Würtemberg (Voltaire à B., 27 juin 1748, 25 oct. 1748) puis de Frédéric (O, p. 422) ; Voltaire lui fournit quelques pièces (lettres à B. du 28 nov. 1748, 29 déc. 1748). En février 1750, il fait donner avec succès Le Mauvais riche, comédie jouée par Le Kain en représentation privée (D, p. 65-66). En mars, B. se rend à Berlin ; il est élu membre de l'Académie le 11 juin (Discours de M. d'[B.] prononcé à sa réception à l'Académie royale [...] le 18 juin 1750, Berlin, 1750). Voltaire, jaloux de son influence ou irrité de sa liaison avec Mme Denis, ou encore, de ses relations avec Fréron (Delort, p. 152 ; D, p. 187-190), obtient son expulsion en novembre 1750 ; les imprudences et indélicatesses de B. semblent avoir hâté ce dénouement (D, p. 202-203).

B. sollicite alors Mme de Pompadour par l'entremise de Duclos (R. Duthil et P. Dimoff, S.V.E.C. 6, 1958, p. 141-146 ; J. Brengues, Charles Duclos ou l'obsession de la vertu, p. 82, et Correspondance de Charles Duclos, Saint-Brieuc, P. U. de Bretagne, 1970, p. 29-30). Il est alors conseiller de légation à Dresde (O, p. 423), fait un voyage à Berlin au moment du départ de Voltaire, sans succès, revient à Dresde, puis accepte l'invitation du comte de Frise et retourne à Paris en juin 1754 (ibid. ; D, p. 235). Il y passe le reste de ses jours. Incarcéré en 1793 pour avoir accueilli chez lui un émigré (Feller-Weiss) ou pour propos imprudents (O, p. 424), il est relâché, obtient une pension de 1800 francs en 1802 (Delort, p. 157), mais finit dans la misère.

4. Situation de fortune

D'après Longchamp et Wagnière (cités par D, p. 31), Baculard le père avait fait banqueroute «pendant la guerre de 1741, dans quelque régie où il avait été employé». B. n'était «rien moins qu'économe» (O, p. 424) ; Voltaire échoue à le tirer de la misère. ll reçoit 1000 £ par an de Frédéric et 1000 £ des Wurtemberg pour sa correspondance (Delort, p. 151) ; Frédéric lui envoie en outre 2000 £ pour son voyage en Prusse, mais B. les dépense et doit vendre sa bibliothèque 50 louis à Durand (Delort, p. 152). Vers 1781, en qualité de secrétaire du comte d'Artois, il reçoit pourtant une rente de 1200 £, tandis que la Cour lui assure 600 £ (D, p. 248-249).

5. Opinions

B. eut une correspondance suivie avec Voltaire, et fut aussi en correspondance amoureuse avec Mme Denis (lettres inédites dans la Revue Rétrospective, 1869-1870, p. 37-46 et dans E. Charavay, L'Amateur d'autographes, 1869, p. 172-176).

Il fut, dès 1744, orateur de loges maçonniques (celles de Patel et de Pecquet) : voir P. Chevallier,La Première Profanation du Temple maçonnique, Paris, Vrin, 1968, p. 85-88. Cette influence paraît dans son oeuvre.

Impliqué dans l 'affaire Goëzman, il subit, au cours du procès, les attaques de Beaumarchais en 1773 (D, p. 245-246).

6. Activités journalistiques

Il collabora au Mercure à trois époques de sa vie : en 1740-1743 comme poète («Descartes», juin 1740 ; «Epître à M.P...», janv. 1743) ; en août 1760, pour célébrer en vers la naissance de S.A.R. le prince Frédéric («Ode à S.M. le roi de Danemark») ; en 1777-1778 comme conteur («L'Epreuve», janv. 1778) et anecdotier («Stradella», déc. 1777 ; «Sybille», janv. 1778 ; «Fong et Kiang», févr. 1778). Il reçut très probablement une pension sur le Mercure en 1769 (M.S., 2 sept. 1769, cité par D, p. 239-240).

Il fut l'un des principaux collaborateurs de Fréron à L'Année Iittéraire à partir de 1754, pour les comptes rendus d'oeurves romanesques.

Il a publié de nombreux textes, en vers ou en prose, dans L'Abeille du Parnasse, Le Discoureur, Le Perroquet de Francfort (D, p. 39). Quand l'Almanach des Muses publie son «Epitre à Ariste», qui sera suivie de nombreuses pièces en vers, il est présenté comme l'«Young français» (1770, p. 73-75).

Dans le Journal des Dames, relevons en 1762 «Couplets à Mme ** sur l'air des francs-maçons» (N. Gelbart, Feminine and opposition journalism in old regime France. Le Journal des dames, Berkley, 1987, p.110) et «Jacques ou la force du sentiment» dans le numéro de février 1766, conte moral présenté comme le récit d'un «fait vrai».

Il a eu l'heureuse fortune de voir ses ouvrages donner lieu à de nombreux et considérables comptes rendus dans les journaux de 1745 à 1789 (Le Journal encyclopédique, 16 fois ; le Mercure, 13 fois ; L'Année littéraire, 7 fois ; Le Journal des Beaux-Arts, 3 fois).

7. Publications diverses

Il est surtout connu par son roman, Les Epoux malheureux (1745), fondé sur l'histoire vraie du jeune La Bédoyère qui épousa, malgré l'interdiction de son père, une comédienne (D, p. 267-307 ; J. Sgard, «La langue particulière du coeur : Les Epoux malheureux de Baculard d'Arnaud», Beiträge zur Romanischen Philologie», 1977, p. 39-44). Plusieurs de ses récits montrent le même goût pour l'anecdote vécue (cf. La Vie de Derues «exécuté à Paris en place de Grève le 6 mai 1777», Paris, 1777). Ses Oeuvres complètes ont été publiées en 1803 à Paris (11 vol. in-8°). Liste dans Cior 18, n° 9006-9156.

8. Bibliographie

Notice nécrologique (signée O.) dans la Revue philosophique, littéraire et politique (suite de la Décade philosophique),an XlV (1806), t. XLVII, p. 420-426.– Monselet C., «Baculard d'Arnaud» dans Les Oubliés et Les Dédaignés, Paris, 1861, t. II, p. 157-172.– Delort J., Histoire de la détention des philosophes et des gens de lettres à la Bastille et à Vincennes..., Paris, 1829, t. 2, p. 145-158.– La Villehervé B. de, Baculard d'Arnaud, son théâtre et ses théories dramatiques, Paris, 1920.– Van de Louw G., Baculard d'Arnaud romancier ou vulgarisateur. Essai de sociologie littéraire, Paris, 1972.(D)Dawson R., Baculard d'Arnaud : life and prose fiction, S.V.E.C. 141-142, 1976.– Mervaud C., «Voltaire, Baculard et le prince Ferdinand», S.V.E.C. 183 (1980), p. 7-33.

9. Additif

Activités journalistiques : correspondant du Journal helvétique et, entre 1771 et 1772, du Nouveau Journal helvétique (Timothée Léchot)