RÉMOND DE SAINT-MARD

Numéro

673

Prénom

Toussaint

Naissance

1682

Décès

1757

1. État-civil

Toussaint Rémond de Saint-Mard est né à Paris en 1682, 3e fils de François Rémond, seigneur de La Renouillière, fermier général (en 1679), et de Marguerite Rallu. Son père mourut en août 1695. Ses frères s'illustrèrent sous le nom de Rémond «le Grec», introducteur des ambassadeurs, et Rémond de Montmort, de l'Académie des sciences. R. est mort à Paris le 28 ou 29 octobre 1757. Il ne s'est pas marié.

2. Formation

Il fit des études de théologie à Paris, fut chanoine de Notre-Dame de Paris et abandonna son canonicat à son frère, Rémond de Montmort.

3. Carrière

Il semble avoir passé la plus grande partie de sa vie à Paris où le retenait une santé fragile.

5. Opinions

Connu pour son épicurisme et sa préciosité, il est, selon Raynal, le «singe» de Fontenelle, tout en protestant contre la corruption du goût et les innovations de La Motte ; Raynal y voit de l'«ingratitude» (CL., 1.1, p. 318). Selon Allamand, il montre «beaucoup d'éloignement pour la religion révélée et leurs ministres» (lettre du 1er févr. 1743, B.C.U. Lausanne, ms. A 912.2). Il suscite par son «modernisme» les attaques de Desfontaines (cf. lettre de Bonardy à Bouhier, B.N., f.fr. 24409, f° 107) et de Fréron (cf. R.L. Myers, «Fréron's critique of Rémond de Saint-Mard», S.V.E.C. 37, 1965, p. 147-164), mais trouve aussi de solides partisans comme l'abbé Gédoyn (cf. R. Halsband, « Lady Mary Wortley Montagu as a friend of continental writers», John Rylands Lihrary Bulletin, 1956, P- 57-74).

6. Activités journalistiques

Il a collaboré à la Bibliothèque française après le départ de Bel et sous la direction de Granet, vers 1728 (D.P. 1 162).

7. Publications diverses

Voir Cior 18, n° 52535-52545 ; Myers, p. 197-198.

8. Bibliographie

8. B.Un. – Myers R.L., Rémond de Saint-Mard, a study of his major works, S.V.E.C. 74, 1970.