LEVESQUE DE LA RAVALIERE

Numéro

517

Prénom

Pierre

Naissance

1696

Décès

1762

1. État-civil

Pierre Alexandre Lévesque (ou L'Evesque) de La Ravalière est né le 6 janvier 1697 à Troyes de famille noble («Actes probatifs de ma généalogie depuis l'an 1364», B.N., Champagne 142, f° 145 et suiv.). Il épouse Esther Catherine Le Roy d'Argençon qui meurt à soixante-trois ans le 28 novembre 1755 et dont il a «des enfants» (f° 21, 114). Il meurt le 4 février 1762.

2. Formation

Son père, greffier de l'élection de Troyes, le destine à une carrière juridique. Il étudie le droit à Orléans puis s'établit à Paris.

Il succédera à l'abbé Sallier comme membre pensionnaire de l'Académie des Inscriptions et Belles-lettres en février

1761.

5. Opinions

Sa correspondance (Champagne 142) est celle d'un érudit en quête de documents. Parmi ses correspondants, on peut retenir entre autres noms ceux de l'abbé Lebeuf, Lacurne de Sainte-Palaye, Dupré de Saint-Maur, Lancelot.

6. Activités journalistiques

L. a lui-même dressé une liste de ses écrits parus dans des périodiques (Champagne 113, f° 3) : «Plusieurs dissertations dans les mémoires de l'Académie des Belles-Lettres à com­mencer au tome XVI et dans les suivants» (D.P.i 601). – Lettre sur l'Essay de comparaison entre la déclamation et la poésie dramatique, Paris, Vve Pissot, 1729 (Mercure, mars 1729, p. 514-520). – «Lettre de M. L... à M. l'abbé S [...] en lui renvoyant la Lettre de M. Rousseau, sur la Zaïre de M. de Voltaire» (Mercure, avril 1733, p. 651-656). – «Lettre écrite de Paris, le 15 d'Octobre 1733 sur le testament de Pierre Pithou» (Mercure, nov. 1733, p. 2385-2391). – «Doute proposé aux savants au sujet des auteurs des Annales des Rois de France connues sous le nom de Saint Bertin » (Mercure, déc. 1736, p. 1-24). – «Lettre d'un professeur de rhétorique à M. *** sur une Traduction nouvelle de l'Elégie III du I. des Tristes d'Ovide» (Mercure, janv. 1736, p. 61­67). – «Réponse à l'auteur de la Traduction de la III. Elégie du premier livre des Tristes d'Ovide sur la Lettre au sujet des Traductions en vers des anciens Poètes imprimée dans le Mercure de Juin 1739, p. 1330» (Mercure, août 1739). – « Réponse à la lettre contre les Remarques sur la Traduc­tion [...] par M. Le Franc» (Mercure, mars 1740, p. 1-4). – «Lettre de M. L'Evêque de la Ravalière [...] à MM. les Auteurs du Journal des Savants» (Journal des savants, oct. 1746, p. 587-589) : «Les savants Bénédictins [...] prétendent que la langue latine a été pendant un grand nombre de siècles, la langue vulgaire des Français : ils ne sont pas les seuls, qui ayent avancé cette proposition ; pour moi, je soutiens qu'il y a eu dans tous les temps une langue Vulgaire indépendante de la Latine [...] ; je ferai mon possible pour leur faire connaître que le Latin proprement dit, n'a jamais été la Langue Vulgaire ou Maternelle des Français [...], j'ai de quoi combattre leurs raisons ; je le ferai, et en même temps je discuterai l'époque à laquelle on a commencé d'écrire des ouvrages Romans ou François » (il annonce que cette réponse sera son «Histoire de la langue française»). – «Réponse de de la Ravalière» (Mercure, janv. 1749, p. 63-67) ; il répond à M. Cherre, doyen de Villemor, sur la question : Que sait-on sur la ville ou le fort de Mont-Aimé ou Edmé dans la paline de Châlons?. – «Calcul de la course d'un cheval bon coureur au grand galop» (Journal de Verdun, janv. 1755, p. 41). – «Lettre de M. Levesque [... ] à l'Auteur du Discours sur l'origine de la Langue Française imprimé dans les Mercure de Juin et Juillet 1757» (Mercure, août 1757, p. 139-146).

7. Publications diverses

Voir Cat.B.N. ; Cior 18, n° 40198-40212.

8. Bibliographie

B.Un. ; D.L.F. – B.N., ms. Champagne 113, 142 et Rothschild A XVIII 339. – Le Beau, Eloge de L., dans les Mémoires de l'Académie des Inscriptions, t. XXXI. – Dom Rivet de La Grange, art. dans l'Histoire littéraire de la France, Paris, 1733-I75°< 9 vol., t. XXIII, p. 801-804.