LA ROCHE

Numéro

458

Prénom

Michel de

Naissance

?

Décès

1742

1. État-civil

Michel de La Roche était vraisemblablement celui dont le nom se trouve sur la liste des huguenots qui se firent naturaliser Anglais au mois de juin 1701 : il était «son of Andrew La Roche by Jeanne his Wife, born at Châtelrault, in the Province of Poitou» (Journal of the House of the ommons ; Journal of the House of Lords ; House of Lords manuscripts). Il avait une soeur, Ann, qui épousa le 30 avril 1695 Daniel Baysallance (The Registers of Saint-Mary Le Bone). Selon le Principal Probate Registry à Londres, L. mourut célibataire et intestat ; le 10 mai 1742 son neveu fut nommé administrateur à sa succession : «Administrateur of the Goods Chattels and Credits of Michael de La Roche late of the Parish of Saint-Martin in the Fields in the County of Middlesex Batchelor deceased was granted to Michael Baysallance the Nephew by the Brother and next of kin of the said deceased». Il fut enterré le 26 avril 1742 à Londres, à l'église de Saint-Paul, Covent Garden (The Registers of Saint-Paul's Church Covent Garden)

2. Formation

Les détails de sa jeunesse et de sa première éducation sont inconnus. Il est pourtant évident qu'il étudia le latin et le grec. Son Literary Journal (vol. III, 1731, art. 32, p. 280-288) contient une série d'observations écrites en latin sur plusieurs ouvrages latins, au sujet desquels L. dit : «As I writ the following Remarks in my younger years, they want the indulgence of the Readers». Il possédait aussi la langue italienne (B.A., vol. IV , I, art. 1, p. 13-15 ; vol. I, II, art. 6, p. 332-338). L. déclare avoir étudié les mathématiques sous la direction du célèbre mathématicien huguenot, Abraham Moivre (M.L.G.B., t. XIV, p. 323).

L. d'après son propre dire, était «né dans la communion des Réformés» (M.L.G.B., vol. 1, Avertissement). Son lieu de naissance était, selon toute apparence, Châtellerault, dans la même province que Saumur, site d'une des académies protestantes les plus importantes de la France, remarquable par l'interprétation libérale des doctrines calvinistes enseignées par certains de ses professeurs ; il est possible que L. ait fait ses premières études dans une des écoles protestantes du voisinage. Il affirme pourtant avoir reçu la majeure partie de son éducation en Angleterre ; «I was very young, when I took refuge in England ; so that most of the little Learning I have got, is of an English growth. I might compare myself to a foreign Plant, early removed into the English soil» (L.J., t. III, 1731, p. 290).

3. Carrière

L. s'était réfugié en Angleterre lorsqu'il était encore très jeune et pendant une année entière il avait eu peur d'être emprisonné en France et d'être obligé de renier le protestantisme (ibid.). Les détails de sa fuite sont inconnus, mais il passa certainement quelque temps en Hollande ; il connaissait Pierre Bayle lorsque ce dernier était en train d'écrire son Dictionnaire historique et critique dont la première édition parut à Rotterdam en 1697 (M.L.G.B., t. VII, p 261-262). L. fut admis à l'Eglise Anglicane le 25 mai 1701 (House of Lords Manuscripts) et après s'être fait naturaliser anglais, il fit des voyages en Europe. Il fait allusion dans ses périodiques aux endroits qu'il a visités au cours du «grand tour» qu'il avait entrepris en 1701 et 1702. Il fait mention d'Aix-la-Chapelle, de Francfort, de Bâle et de Berne (L.J., t. I, 1730, p. 104-113) ; en août 1701, il était à Genève (M.L.G.B., t. XIII, p. 263-264 ; L.J., t. I, p. 112) ; il y passa dix mois (B.A., t. V, II, p. 356-357). Après avoir quitté la Suisse, La Roche est allé en 1701 en Italie ; il décrivit son séjour à Rome (L.J., t. Il, p. 43-56), où, paraît-il, il passa quelques mois. Il parle aussi dans ses périodiques d'autres villes italiennes qu'il avait vues, par exemple Viterbe (L.J., t. 1, p. 382), Venise (M.L.G.B., t. IX, p. 170), Bologne (M.L., 1re éd., t. I, LXXXIII, p. 331), Lorette (L.J., t. I, p. 159), Milan (B.A., t. II, p. 8) et Florence (L.J., t. II, p. 183). Une allusion faite par L. (M.L., 1re éd., t. IV, p. 100) à une conversation qu'il eut avec Pierre Bayle, trois ou quatre ans avant la mort de ce dernier, indique que L. était en Hollande en 1702 ou 1703. Au mois de décembre 1705, il était de nouveau à Londres et était en train de traduire en anglais une partie du Dictionnaire historique et critique (lettre de Bayle à Desmaizeaux, 1er déc. 1705, dans Lettres de M. Bayle publiées sur les originaux avec des remarques par M. Desmaizeaux, Amsterdam, 1729, t. III, lettre 274). A partir du 13 mars 1710 (date du premier numéro des M.L.) jusqu'à sa mort en 1742, il est probable que L. passa la plus grande partie de sa vie à Londres. Il semble pourtant qu'il soit allé en Hollande en octobre 1719 avant la publication des Mémoires littéraires de la Grande-Bretagne (lettre de Du Sauzet à Desmaizeaux, 17 oct. 1719, B.L., add. mss. 4288, f° 33).

4. Situation de fortune

Les seules ressources connues de L. lui vinrent de ses activités de journaliste.

5. Opinions

L. se dit l'ami de Pierre Bayle. La mémoire de Bayle, écrit L., «me sera [...] toujours chère parce qu'il eut beaucoup d'amitié pour moi pendant les dernières années de sa vie» (B.A., t. III, I, p. 189). Une allusion à Bayle faite par L., nous mène à croire qu'il connaissait déjà Bayle lorsque ce dernier était en train d'écrire son Dictionnaire et qu'ils avaient parlé des livres qui étaient nécessaires pour l'accomplissement de cet ouvrage (M.L.G.B., t. VIII, p. 261-262). Pourtant, La Roche exprima son désaccord avec certaines opinions avancées par Bayle : «Je suis persuadé que s'il avoit étudié la Bible exactement, nous aurions vu moins d'objections répandues dans son Dictionnaire historique et critique» (M.L.G.B., t. VII, p. 261-262). En même temps L. minimisait l'étendue de l'hétérodoxie de Bayle : «Nous remarquons ici par occasion, qu'on ne doit point accuser l'illustre M. Bayle de n'avoir pas cru le premier Article de la Religion. Il m'a dit un jour, dans une longue conversation que j'eus avec lui quatre ans avant sa mort, que les Athées ne sauroient énerver les preuves de l'existence d'un Dieu, fondées sur les caractères de Sagesse et de Puissance, que l'on remarque dans les diverses parties de l'Univers» (M.L.G.B., t. II, p. 484) ; ailleurs, L. déclare : «Mr. Bayle was more orthodox than many People fancy» (M.L., 1re éd., vol. IV, p. 100). L. fait mention (ibid.) de lettres que Bayle lui avait écrites, mais il ajoute qu'il n'avait pas l'intention de les publier ; on n'en a pas retrouvé trace.

L. exprime son respect pour certains érudits qu'il avait rencontrés à Genève, tels que Louis Tronchin, Jean Robert Chouet et Jean Alphonse Turrettini ; il fait allusion aussi à Jean Antoine Hautier, auteur d'une histoire monumentale de la ville. L. loue surtout la largeur des vues théologiques et philosophiques de ces hommes, et l'esprit de tolérance qui, dit-il, avait remplacé à Genève le calvinisme orthodoxe et rigide (L.J., t. III, p. 137). Dans son «Histoire de Michel Servet» (M.L., 1re éd., t. 1, p. 349-352, etc. ; 2e éd., t. IV, p. 43-57, etc. ; B.A., t. II, I, p. 76-198), où il attaqua la conduite de Calvin à l'égard de la condamnation à mort de l'hérétique, L. fut le premier à publier des extraits, tirés des archives de la ville de Genève, du procès de Servet ; ces documents n'ont pas été réédités avant la fin XIXe siècle.

La «liberté d'esprit» qui, selon L., est caractéristique de sa Bibliothèque angloise le fit accuser «d'être animé contre Calvin, et contre les Réformés ; d'être partial en faveur de l'Eglise anglicane ; et d'avoir trop d'indulgence pour l'Eglise romaine» (M.L.G.B., Avertissement, p. V). Son libraire, Marret, ayant ôté à L. d'une façon clandestine le titre de la Bibliothèque le remplaça par un calviniste orthodoxe, Armand Boisbelaud de La Chapelle. Dans l'Avertissement des Mémoires littéraires de la Grande-Bretagne, L. réfute les accusations portées contre lui. Il est clair que ses adversaires étaient les réformés orthodoxes ; Armand de La Chapelle déclare que «M.de La Roche [...] est certainement un des plus aigres Anti-Calvinistes qu'il y ait dans la Grande-Bretagne» (Bibliothèque raisonnée des ouvrages des savants de l'Europe, t. II, I, janv.-mars 1729, p. 90).

En Angleterre, L. se lia surtout avec le docteur Samuel Clarke théologien latitudinaire et interprète des idées scientifiques et philosophiques de Newton (L.J., t. III, p. 112-114). Il connaissait également d'autres théologiens anglais, dont William Whiston (B.A., t. III, II, p. 411) et Benjamin Hoadly (B.A., t. I, II, p. 446). Dans la communauté huguenote de Londres, L. s'associait avec le journaliste Pierre Desmaizeaux (B.L., add. mss. 4287, f° 261, lettre de L. à Desmaizeaux, 13 oct. 1717) qui avait été un ami de Bayle et devint en Angleterre le collaborateur de Anthony Collins (Broome).

L. comptait parmi ses amis en Angleterre deux réfugiés qui se trouvaient en désaccord avec l'église orthodoxe réformée : André l'Ortie, un ministre de l'Eglise de la Savoie (M.L.G.B., t. II, art. 281),et Jacques Cappel. professeur de langue hébraïque à l'Académie de Saumur, qui s'était réfugié en Angleterre lors de la révocation de l'Edit de Nantes (M.L.G.B., t. IX, p. 189).

L. se fit avant tout l'apôtre de la tolérance religieuse. C'est principalement la largeur des vues exprimées dans l'église anglicane qui lui plaisait (M.L., 1re éd., t. II, p.50). Il censurait les non-conformistes : pour lui «l'amour de la paix» l'emportait sur «des scrupules frivoles» (B.A., t. III, I, p. 217), et il s'identifiait sans équivoque avec les latitudinaires (L.J., t. II, p. 194). On distingue dans les opinions exprimées par L. un mélange d'influences anglaises et continentales. Ses idées au sujet de la tolérance religieuse offrent des ressemblances non seulement avec celle des Arminiens et de Pierre Bayle, mais aussi avec celles des latitudinaires et des déistes anglais.

6. Activités journalistiques

(M.L.) Memoirs of literature containing a weekly account of the state of learning, both at home and abroad, Londres, imprimé par J. Roberts, 13 mars 1709/1710-6 sept. 1714, 4 vol. : t. I. in-folio, vol. II-IV in-4°. 2e éd., Londres, 1722, publiée par souscription, 8 vol. in-8°, vendue par R. Knaplock et P. Vaillant.

(M.L.) Memoirs of literature, or the english and foreign Library, Londres, janv.-avr. 1717. On n'a pu trouver aucun exemplaire de ce journal ; celui de la B.L. a été détruit pendant la deuxième guerre mondiale.

Au début, la première édition de ses Memoirs of litérature parraissait chaque semaine à Londres. Ce journal fut imprimé du lundi 13 mars 1710 par J. Roberts et vendu par A. Baldwin «near the Oxford Arms in Warxick Lane» ; chaque numéro comprenait deux feuilles et le prix en était deux pence. A partir du 28 juillet 1712, le journal paraît tous les quinze jours et consiste en deux feuilles dont le prix est de six pence. L. donna à ce changements la raison suivante : «The duty upon Pamphlets begins the First of the next Month ; there is also a duty upon Paper. Besides I am at great Charges for Paper and Print, and Foreign Correspondence : To wich I add that these Memoirs are not supported by Advertisements» (M.L., 1re éd., t. II, p. 233). A partir du lundi 17 aout 1713, le journal parait une fois par mois et consiste en deux feuille tantôt en trois feuille ; selon le nombre de feuilles, le prix de chaque numéros était de six pence ou neuf pence. D'autres ressources lui vinrent ensuite probablement à la suite de sa traduction de l'italien en anglais de l'ouvrage d'Urbano Cerri An Account of the State of the roman catolick religion throughout the world, imprimé à Londres en 1715 (2e éd., 1716) et de sa traduction de l'angais en français des lettres écrites par Samuel Clarke au cours de sa célèbre dispute avec Leibniz ; cette traduction fut publiée pour la première fois dans A Collection of papers wich passed between the late learned Mr Leibniz and Dr Clarke in the years 1715 and 1716 (Londres, 1717) et de nouveau dans le Recueil de diverses pièces sur la philosophie (Amsterdam, 1720). En novembre, dans l'Avertissement de son premier journal français, la Bibliothèque angloise, L. indique qu'il s'était brouillé avec les libraires anglais avec lesquels il avait eu affaire, et qu'il avait publié les Memois of literature a ses frais.

Memoirs of literature, or the English and foreign Libraryn Londres, janv.-avril 1717. On a pu trouver aucun exemplaire de ce journal ; celui de la B.L. a été détruit pendant la deuxième guerre mondiale.

Bibliotheca curiosa : or a Miscellany historical, philological, etc., part I, in-4°, 26 p. L. fait allusion à cet ouvrage dans ses Memoirs of literature ; 1re éd., t. I, june 19, 1710, p. 60. Dans 2e éd. des Memoirs (t. I, p. 212) il dit qu'il n'avait pas continué la Bibliotheca curiosa. Aucun exemplaire n'en a été retrouvé.

(B.A.) Bibliothèque angloise ou Histoire littéraire de la Grande Bretagne, Amsterdam, chez la veuve de Paul Marret, 1717-1719, 5 vol. in-12. Après la publication du cinquième volume, L. fut remplacé comme directeur du journal par Armand Boisbelaud de La Chapelle2e éd., chez Pierre de Coup, 1729, in-12.

(M.L.G.B.) Mémoires littéraires de la Grande-Bretagne, La Haye, chez Isaac Vaillant, 1720-1724, 16 t. en 8 vol., in-12.

New Memoirs of literature containing an account of new books printed both at home and abroad, with dissertations upon several subjects, miscellaneous observations, etc., Londres, imprimé pour William et John Innys, 1725-1727, 6 vol. in-8°.

(L.J.) A Literary Journal or a Continuation of the memoirs of literature, Londres, vendu par R. Knaplock, P. Dunoyer et J. Roberts, janvier 1730-juin 1731, 3 vol. in-8°.

L. fut l'auteur des cinq premiers volumes de la Bibliothèque angloise (1717-1719) et des huit volumes des Mémoires littéraires de la Grande-Bretagne (1720-1724) publiés à La Haye chez Isaac Vaillant. En 1722 on fit parapitre par souscription à Londres la deuxième édition de son premier journal anglais, Memoirs of literature (janv. 1725 – déc. 1727) paraissait à Londres une fois par mois, et chaque numéro coutait un shilling. Son dernier journal, le Literary Journal fut publié tous les trois mois à partir de janvier 1730 juqu'à la fin de mars 1731. Le prix de chaque numéro fut de trois shillings, à l'exception du dernier qui ne couta que deux shillings.

7. Publications diverses

Oeuvres diverses : An Historical and critical Dictionary, by Monsieur Bayle, translated into english, with many additions and corrections, made by the author himself, that are not in the french editions, Londres, imprimé pour C. Harper, D. Brown, J. Tonson, A. and J. Churchill, T. Horne, T. Goodwin, R. Knaplock, J. Taylor, A. Bell, B. Tooke, D. Midwinter, B. Lintott and W. Lewis, 1710, 4 vol. in-folio. L. appartenait au groupe des traducteurs qui produisirent la première traduction en anglais du Dictionnaire de Bayle. – An Account of the state of the roman catholic religion throughout the world, written for the use of pope Innocent Xl by Monsignor Cerri, secretary of the Congregation de propaganda Fide. Now first translated from an authentick italian MS never published [...]. With a large dedication to the present Pope [...], by Sir Richard Steele, Londres, imprimé pour J. Roberts, 1715, in-8° ; 2e éd., Londres, 1716. La préface de l'ouvrage attribue la traduction en anglais du manuscrit italien de Cerri au «learned author of the Memoirs of Literature». – A Collection of papers which passed between the late learned Mr Leibniz and Dr Clarke in the years 1715 and 1716 relating to the principles of natural philosophy and religion, with an appendix by Samuel Clarke D.D. Rector of St. James's Westminster, Londres, imprimé pour James Knapton, 1717, in-8°. On trouve dans ce volume les écrits originaux de Leibniz et de Clarke avec une traduction anglaise de ceux de Leibniz, et une version française, dont L. est l'auteur, de ceux de Clarke. Ces écrits furent publiés de nouveau par Pierre Desmaizeaux, dans le Recueil de diverses pièces sur la philosophie [...] par Mr. Leibniz, Clarke, Newton, et autres auteurs célèbres, Amsterdam, H. du Sauzet, 1720, 2 vol., in-12. – An Abridgement of Gerard Brandt's History of the Reformation in the Low-Countries : Containing all that is curious in that most valuable work, Londres, vendu par R. Knaplock et W.et J. Innys, 1752, 2 vol. in-8°. La préface, datée «March 2, 1724-1725», est signée «Michael de La Roche». L'histoire de la réforme aux Pays-Bas, écrite par le pasteur remontrant Gérard Brandt, publiée originairement en flamand, avait été traduite en anglais par John Chamberlayne, un membre de la Société royale : cette traduction, qui fut publiée à Londres entre 1719 et 1723, fournit le sujet d'une série d'articles dans la Bibliothèque angloise et les Mémoires littéraires de la Grande-Bretagne de L. Une version française de l'abrégé fut publié à La Haye en 1726 : Histoire abrégée de la réformation des Pays-Bas traduite du Hollandois de Gerard Brandt, La Haye, P. Gosse, 1726, 3 vol. in-8°. L'identité de l'auteur de l'abrégé n'y paraît pas, mais l'ouvrage est néanmoins virtuellement une traduction de l'abrégé anglais de La Roche, qui était lui-même, selon toute probabilité, le traducteur.

8. Bibliographie

Journal of the House of Commons, t. XlII, p. 616, 636, 639. – Journal of the House of Lords, t. XVI, p. 757. – House of Lords manuscripts, 1699-1702, new series, t. IV, Londres, H.M.S.O., 1908., p. 367-368. – Publications of the Huguenot Society of London, t. XXVI, n° 1. – Letters of denization and acts of naturalisation for Aliens and Ireland, 1701-1800, ed. W.A. Shaw. – The Registers of St. Mary Le Bone Middlesex, 1668-1754, Publications of the Harleian Society, Registers, t. XLVII, 1917, p. 212. – The Registers of St. Paul's Church, Covent Garden, Burials 1653-1752, Publications of the Harleian Society, t. XXXVI, 1908, p. 391. – Principal Probate Registry, Londres. – Bibliothèque raisonnée des ouvrages des savants de l'Europe, t. II, I, 1729. – Broome J.H., «Une collaboration : Anthony Collins et Desmaizeaux», R.L.C., t. XXX, 1956, p. 161-179. – Thomas M.D., The Life and works of La Roche, thèse U. of London, Birkbeck College, 1978.