IMBERT DE BOUDEAUX

Numéro

407

Prénom

Guillaume

Naissance

1744

Décès

1803

1. État-civil

Guillaume Imbert, dit Imbert de Boudeau ou de Boudeaux naît à Limoges le 11 février 1744. Il est le troisième des neuf enfants de Jean Baptiste Imbert, «bourgeois et marchand» demeurant rue Ferrerie, et de Catherine Guineau (Fray, 1908, t. II, p. 267). Il ajoutera à son nom patronymique celui d'une terre que sa famille possédait aux environs de Limoges, Boudeau, orthographié le plus souvent Boudeaux.Il meurt à Paris le 19 mai 1803. On le surnommait «Lunettes» (ibid, t. II, p. 273, 282, 290 ; Chauvin, p. 62 ; Fray, 1900, p. 33).

Un de ses frères, Jean Baptiste Imbert, dit Imbert de Villebon, fut Contrôleur des Exploits pour la partie du Domaine (Ars., ms. Bastille 12400). Accusé de détourner à son profit les «deniers du Roi» et menacé de la peine de mort pour ce délit, Imbert de Villebon se réfugiera aux Pays-Bas où il fera un temps, associé à son frère Guillaume, «métier de libelle», vivant du «commerce» de pamphlets, de la vente de ses écrits ou de son silence (B.D., VIII, p. 115-116, 119-122 ; Mulot, p. 92). En novembre 1781, il est, pour ce motif, arrêté et emprisonné à Bruxelles, puis transféré à Paris et écroué à la Bastille le 7 janvier 1782. Il en sortira le 3 mars suivant (Funck-Brentano, p. 409). A sa mort, en septembre 1816, Imbert de Villebon était propriétaire et rédacteur de la Gazette des Pays-Bas (Fray, 1908, t. II, p. 273).

Un autre frère, Jacques, fut prieur du Couvent et Collège Royal des Grands Carmes de la place Maubert, à Paris. En juin 1790, il est accusé de dilapidation des biens du couvent, de «persécutions» et de «mauvais traitements» (Tuetey, t. III, n° 4360). Après la fermeture du couvent, en octobre 1790, il revient à Limoges. Il y occupera les fonctions de vicaire général, supérieur du séminaire, professeur au Collège national. Après le Concordat, on le retrouve curé du Vigen. Il meurt à Limoges au début de 1803 (Fray, 1908, t. II, p. 279).

2. Formation

Destiné par sa famille à l'état ecclésiastique, Guillaume I. fait profession à Saint-Allyre de Clermont le 20 février 1760, à l'âge de seize ans. Il devient membre de l'Ordre des Bénédictins de la Congrégation de Saint-Maur (Wilhem). Il fera par la suite réclamation contre ses voeux, affirmant être entré dans les ordres contre son gré, sous la pression de ses parents (Fray, 1908, t. II, p. 270). Sous la Révolution, il est membre de la municipalité de Limoges (10 déc. 1792-mai 1795) et substitut de l'agent national (18 janv. 1794 mai 1795) (Fray, 1903, p. 159). I. était franc-maçon, membre, en 1775, de la loge Les Frères amis de l'Orient de Paris (Le Bihan, p. 255).

3. Carrière

Les démêlés d'I. avec ses supérieurs, auxquels il intenta plusieurs procès pour obtenir sa sécularisation, furent longs et difficiles. La procédure en réclamation n'est pas encore achevée à la fin de 1772 (Fray, 1908, t. II, p. 270) ni même en 1775, si l'on en croit les initiales D.G.I. (Dom Guillaume Imbert) de la page de titre de sa traduction de la Dissertation sur l'origine de l'imprimerie de l'anglais Middleton, publiée cette année-là. En juillet 1770, un arrêt du Parlement l'avait cependant autorisé à sortir de l'ordre des Bénédictins et à résider au couvent des Carmes Billettes à Paris (ibid.). C'est là qu'il est arrêté en novembre 1772, compromis dans une affaire de libelles contre le parlement. Son ami Levasseur, avocat au parlement, avait déjà été arrêté le 7 octobre pour «mauvais propos contre le gouvernement et distribution de brochures sur les affaires présentes». I., entré à la Bastille le 16 novembre 1772, en sort le 11 février 1774 (Funck-Brentano, p. 389-390). En janvier 1781, il est de nouveau compromis dans une affaire de libelles, cette fois-ci de «libelles diffamatoires contre des personnalités françaises publiés à l'étranger». Pascal Boyer, rédacteur au Mercure de France, est arrêté puis relâché quelques jours plus tard, soupçonné semble-t-il à tort. I. est arrêté à son tour et écroué à la Bastille le 20 janvier. On lui reproche notamment de rédiger et de débiter des nouvelles à la main et de «répandre des nouvelles injurieuses à la famille royale» (ibid, p. 406-407 ; B.D., VlII, p. 19). Il sort de la Bastille le 2 mars, à la suite, probablement, d'un accord passé avec le Lieutenant de Police Lenoir. Il lui promet de ne plus rédiger de nouvelles à la main et accepte de lui servir d'espion dans la lutte menée par le gouvernement contre les auteurs et imprimeurs de pamphlets (ibid, VIII, p. 127-132 ; Mulot, p. 68). Son frère Jean-Baptiste, réfugié à Bruxelles, acceptera également, en juin 1781, «d'aider à la recherche de livres prohibés, de leurs auteurs et imprimeurs», avec «promesse de gratification et même d'apointment» (B.D., VIII, p. 122, 119). Ils font partie de cette brigade d'espions et d'«agents provocateurs» mise sur pieds par Lenoir et l'inspecteur Receveur, et à la tête de laquelle se trouve Jacquet de La Douay. Ils sont chargés de découvrir l'origine des écrits contre le gouvernement et la famille royale et de prévenir leur publication, soit en dénonçant leurs auteurs, soit en rachetant les manuscrits ou les exemplaires déjà imprimés. Jacquet de La Douay, sous le couvert de sa charge d'inspecteur de la librairie étrangère, jouait en fait double-jeu. Il gardait et revendait à son profit une partie des exemplaires entrés en sa possession, ou bien écrivait lui-même ou chargeait un de ses complices d'écrire des pamphlets, qu'il faisait ensuite racheter par le gouvernement. Les deux frères I. jouent également double jeu et participent à ce trafic de faux pamphlets organisé par Jacquet (B.D., III, p. 36-41 ; Vlll, p. 115-132). A la suite d'une mésentente à propos d'un achat de livres, ils sont dénoncés par un complice, André, colporteur de livres établi à Versailles. Jacquet est arrêté et emprisonné à la Bastille le 30 octobre 1781, en compagnie du libraire Costard et de Louis de Marcenay, maître d'hôtel de Monsieur, qui se chargeait d'imprimer les faux-pamphlets (M.S., 26 janv. 1782 ; Funck-Brentano, p. 408-409 ; Mulot, p. 68-70). Imbert de Boudeau se réfugie à Bruxelles ou, à la requête des autorités françaises, il est arrêté et emprisonné en novembre, en compagnie de son frère. Malgré leurs efforts (B.D., VIII, p. 113-115), ils ne peuvent empêcher leur extradition et leur transfert à Paris, où ils sont écroués le 7 janvier 1782. Ils sortiront de la Bastille le 3 mars suivant (Ars., ms. Bastille 12452). Après sa libération, Imbert de Boudeau se serait réfugié à Neuwied, en Prusse rhénane, ou était imprimée la Correspondance littéraire secrète, feuille périodique à laquelle il collaborait (Fray, 1908, t. II, p. 274). Il fait paraître en 1783, à Paris, La Chronique scandaleuse, dans laquelle il reprend des matériaux déjà utilisés dans la Correspondance littéraire secrète (Hjortberg, p. 86 et suiv.). Grimm, qui signale l'attribution du livre à I., le définit comme «un pot-pourri de vieilles et de nouvelles anecdotes recueillies sans choix, écrites à la hâte, et souvent très défigurées» mais qui, par rapport aux autres recueils de ce genre, semble «contenir plus de vérités que de mensonges» (C.L., t. XIII, p. 353). L'auteur de la Chronique, dans l'Avertissement au lecteur, proteste de son désir de donner une idée juste des moeurs de son temps et de servir ainsi à «l'histoire des moeurs de la génération présente». Mais le rédacteur des Mémoires secrets lui reprochera de se limiter à un seul poste d'observation, le Café du Caveau, au Palais-Royal (M.S., 14 juil. 1783).

Guillaume Imbert rentre en France au début de la Révolution. On le retrouve à Limoges au mois d'avril 1790, où il fait imprimer, en prévision de la constitution des nouvelles administrations locales, un appel Aux Citoyens actifs du département de la Haute-Vienne (Fray, 1892, p. 32). De retour à Paris en mai 1790, il se joint à une délégation de la garde nationale de Limoges qui est reçue par La Fayette le 9 juin (Fray, 1902, p. 28-29). Il ne reviendra se fixer à Limoges qu'en octobre 1792. Il se fait alors admettre au Club des Jacobins de la ville (ibid, t. II, p. 275) et est élu officier municipal le 10 décembre 1792 (Fray, 1903, p. 159). En tant que membre de la municipalité et du Club des Jacobins, il sera chargé de plusieurs fonctions : commissaire auprès de la poste aux lettres ; commissaire auprès de la maison de la Règle, où étaient détenus les prêtres réfractaires (11 avr. 1793) ; commissaire civil chargé d'assurer l'échange réciproque des suspects détenus dans les prisons de Limoges et de Tulle en novembre 1793 (ibid., p. 159 ; Fray, 1908, t. II, p. 265-267) ; directeur et censeur des spectacles ; ordonnateur des fêtes publiques (ibid., t. II, p. 275-276). Il sera plusieurs fois envoyé en mission à Paris, auprès du gouvernement (ibid, t ; II, p. 267-268 ; Fray, 1903, p. 324). Il s'y trouve au mois d'août 1793, comme délégué des assemblées primaires, et se justifie, devant le Club des Jacobins, d'une accusation de «faux-patriotisme» portée contre lui par Brutus Préat. De nouveau mis en accusation à son retour à Limoges, il est destitué de son poste d'officier municipal puis rétabli dans ses fonctions quelques jours plus tard (ibid, p. 155-159, 196-198). Nommé substitut provisoire de l'agent national (Fray, 1908, t. II, p. 275), il est officiellement confirmé dans cette fonction le 18 janvier 1794 par le représentant en mission Brival (Fray, 1903, p. 159, 238). Après la chute de Robespierre, il est accusé par le représentant en mission Chauvin d'avoir été «l'émissaire» du club des Jacobins de Paris à Limoges, et le «principal auteur de toutes les friponneries et de toutes les cruautés qui ont été faites aux détenus» de la ville. Chauvin lui reproche notamment son attitude lors de l'échange de prisonniers entre Tulle et Limoges et comme commissaire auprès de la maison de la Règle (Chauvin, p. 59-63). Sur l'ordre du représentant du peuple Cherrier, envoyé en mission dans la Haute-Vienne à la suite du rapport de Chauvin, I. est arrêté en mai 1795 (22 floréal, an II) et emprisonné à Limoges (Fray, t. II, p. 289). Après sa libération, le 8 septembre 1795, il se retire de la vie publique. Il continue cependant de s'occuper du «Théâtre populaire» qui avait été créé par le club des Jacobins en novembre 1793, pour représenter des «pièces républicaines» destinées à «l'instruction du peuple» (Fray, 1900, p. 26). I. en est à la fois le metteur en scène, le régisseur et le censeur. Cette troupe d'amateurs sera remplacée en avril 1799 par une troupe professionnelle (ibid., p. 32-36). Il semble qu'à la fin de sa vie I. soit revenu s'installer à Paris. Il y meurt le 19 mai 1803 (Fray, 1908, t. II, p. 282). Il avait fait paraître en 1801 une traduction du Mémoire politique et militaire du Général Lloyd, et il travaillait au moment de sa mort à une réplique aux Observations sur le Mémoire du Général Lloyd (Paris, 1803), dans lequel le général Grobert réfutait les théories de Lloyd.

4. Situation de fortune

Nous ne possédons aucun renseignement précis sur la situation de fortune et les ressources d'I.. Lors de son interrogatoire en janvier 1782, il admet comme source de revenus la traduction d'oeuvres anglaises et le commerce de livres (B.D., VIII, p. 127). C'est sans doute le besoin d'argent qui le pousse à s'associer avec Jacquet de La Douay. Notons qu'en janvier 1782, on le soupçonne d'être l'auteur de plusieurs vols «d'effets, deniers comptans et bijoux» dont l'un commis chez l'inspecteur de police Receveur (B.D., VIII, p. 132 ; Funck-Brentano, p. 68-69). Cette incertitude quant à ses moyens d'existence lui sera reprochée en août 1793, lors de sa mise en accusation devant le club des Jacobins (Fray, 1903, p. 159).

5. Opinions

Autorisé par ses supérieurs à résider à Paris en juillet 1770, I. se lie d'amitié avec l'académicien de Mairan, chez qui il rencontre d'Alembert, Lalande, Madame Geoffrin (Fray, 1908, t. II, p. 271). Introduit dans les milieux philosophiques, il en partage les idées. On retrouve dans la préface à sa traduction de la Dissertation sur [...] l'origine de l'lmprimerie de l'anglais Middleton, certaines idées chères aux philosophes notamment cette foi dans le progrès et dans le livre, outil de connaissance et de lutte contre l'ignorance, le préjugé et la superstition : «les livres se multipliant avec plus de facilité [...] montreraient aux hommes à secouer le joug des préjugés ; et l'esprit humain une fois rendu à ses droits, combien peu sont puissantes l'ignorance et la superstition». Parmi les livres saisis chez lui lors de son arrestation le 16 novembre 1772, se trouvent des oeuvres de Voltaire, Rousseau, Turgot, ainsi que de nombreuses publications qualifiées par le procès-verbal de levée des scellés, de «contraires à la religion et d'une lecture dangereuse qui conduit à l'incrédulité, préjudiciable aux maximes de la société» (Stein, p. 224-226). Cette liste montre également qu'I. s'intéresse dès cette époque à la politique, à ce que le procès-verbal appelle «les affaires du temps». Pendant la Révolution, I. se montrera un Jacobin convaincu. Placé sur la liste des «terroristes» après la chute de Robespierre, il se défendra en soutenant qu'il n'a vu «que la Loi, rien que la Loi» et que la «terreur», qui n'est que «l'exécution littérale de la loi» est nécessaire et «salutaire [...] dans les temps d'anarchie» (Guillaume Imbert à ses concitoyens, p. 18).

I. semble avoir joui d'une réelle influence aussi bien à Paris qu'à Limoges, mais n'a jamais cherché à jouer un rôle de premier plan. Son effacement, le silence qu'il affectait, en imposaient à ses contemporains qu'il intriguait. Dans un rapport sur le civisme des membres de la municipalité de Limoges, rapport établi par le Comité Révolutionnaire du club des Jacobins de cette ville, I. est qualifié d'«homme indéfinissable», ce à quoi il répondit que si «il parle peu, il agit continuellement dans le sens de la Révolution» (Fray, 1903, p. 198). Sa personnalité complexe, ses prises de position et ses actions déconcertaient, et déconcertent encore souvent. Ce critique amer de la religion qui, selon l'abbé Mulot, diffusait le pamphlet de Geoffroy Vallée, Le Fléau de la foi (Mulot, p. 69), sera aussi, par exemple, celui qui cachera chez lui la relique de Saint-Martial de l'église Saint-Michel des Lions de Limoges, relique qu'il restituera aux autorités religieuses en 1803 (Fray, 1908, t. II, p. 279) ; et ce jacobin intransigeant qui plaçait la loi au-dessus de «toutes espèces de convenances» (ibid., t. II, p. 276), aurait, en tant que commissaire aux postes, favorisé la correspondance de certains émigrés (Fray, 1903, p. 158-159, et 186 ; Fray, 1900, p. 34).

6. Activités journalistiques

C'est peut-être son ami Mairan, un des «Paroissiens» les plus assidus du «bureau des nouvelles» de Madame Doublet, qui est à l'origine de la vocation de journaliste d'I.. Il fut avant tout un «nouvelliste à la main», un de ces auteurs «d'écrits et imprimés concernant les affaires du temps» auxquels on lui reprochera de collaborer lors de sa première arrestation en 1772 (Fray, t. II, p. 271). Son nom reste attaché à la Correspondance littéraire secrète ; bien que niée hâtivement par certains critiques (Feiler, p. 30), la collaboration d'I. à cette feuille périodique ne semble pas faire de doute. Elle n'était pas en tous cas mise en doute par ses contemporains, puisqu'elle est un des motifs de son arrestation en janvier 1781, aussi bien qu'en novembre de la même année. Arrêté le 20 janvier, il est accusé de rédiger et débiter des nouvelles à la main et de «coopérer» à la Correspondance. Avec lui sont emprisonnés Jean-Philippe Barth, «nouvelliste à la main» et le journaliste Antoine Le Tellier, soupçonné d'être également un collaborateur de la Correspondance (Funck-Brentano, p. 407 ; B.D., VIII, p. 19 ; VII, p. 129-132). Lors d'un interrogatoire subi en janvier 1782, I. sera de nouveau accusé de composer «des bulletins pour insérer dans les nouvelles à la main, ou feuilles périodiques, notamment la Correspondance secrète» (B.D., VIII, p. 127). Certains de ces «bulletins» se trouvaient parmi les papiers saisis à Bruxelles, lors de son arrestation. Il est probable que son frère, Imbert de Villebon, qui résidait à Bruxelles, a lui aussi joué un rôle sinon dans la rédaction du moins dans l'acheminement des nouvelles (ibid, t. VIII, p. 131-132 ; Mulot, p. 68). Il était en correspondance avec Mettra à qui il propose en 1781 plusieurs exemplaires du pamphlet La Vie de Marie-Antoinette (B.D., t. Vlll, p. 124).

L'anonymat et la nature de la plupart des articles de la Correspondance littéraire secrète, publiée du 7 janvier 1775 au 22 décembre 1793, ne permettent pas de déterminer avec précision les contributions d'I., comme d'ailleurs celles des autres collaborateurs de ce périodique. On peut cependant au moins lui attribuer les articles qui se retrouvent aussi bien dans la Chronique scandaleuse que dans la Correspondance secrète. C'est ce que voulait d'ailleurs souligner l'auteur de la notice consacrée à ce dernier périodique dans le D.P.1 (n° 235) ; mais à la suite d'une erreur (p. 261, col. 1, ligne 23), le contraire est suggéré et la collaboration d'I. semble mise en doute. En fait, pour Monica Hjortberg aussi, I. a bien été un des collaborateurs de la Correspondance secrète, et l'auteur, très probablement, de ces articles communs aux deux publications.

7. Publications diverses

Etat présent de l'Espagne et de la Nation espagnole, ou Lettres écrites à Madrid pendant les années 1760 et 1761, par le Dr Edouard Clarke, Membre de l'Université de Cambridge, Paris, 1770, 2 vol. (trad. de l'anglais). – Dissertation sur l'origine de l'imprimerie en Angleterre, traduite de l'anglais du Docteur Middleton, par D.G. Imbert, Londres et Paris, 1775. – La Chronique scandaleuse, ou Mémoires pour servir à l'Histoire des moeurs de la génération présente, «Ridebis et licet rideas», Paris, Dans un coin où l'on voit tout, 1783. – Aux citoyens actifs du département de la Haute-Vienne, «par M. Guill. I.B., Citoyen actif et Ecuyer», Limoges, 1790, 20 p. – La Philosophie de la guerre, Extrait des Mémoires politiques et militaires du général Lloyd, traduit par un officier français, Paris, 1790 ; selon Q., (art. «Lloyd»), I. ne serait que l'éditeur de cette traduction due à M. de Romance, marquis de Mesmon. – Guillaume Imbert à ses concitoyens, s.l.n.d., 18 p., (probablement Limoges, 1795). – Mémoire politique et militaire sur l'invasion et la défense de la Grande-Bretagne, par le général Lloyd, «traduit de l'anglais sur la cinquième édition par Gme Imbert (de la Haute-Vienne)», Limoges, an IX (1801). – On attribue à I. : Anecdotes du XVIIIe siècle, Londres, 1783-1785, 2 vol. (Q., notice «Imbert»).

8. Bibliographie

C.L. – M.S. – Archives de la Bastille Ars., ms. 12400, 12452. – (B.D.) La Bastille dévoilée ou Recueil de pièces authentiques pour servir à son histoire, Paris, 1789-1790, 9 livraisons (le numéro de la livraison est indiqué en chiffre romain). – Barbier A., Examen critique et complément aux dictionnaires historiques les plus répandus, Paris, 1820, (notice «Imbert»).– Chauvin-Hersant F., Rapport de la mission de Chauvin, représentant du peuple, Paris, an III. – Feiler S., Metra's Correspondance secrète, politique et littéraire, its content and nature, thèse, Northwestern U., Evanston, 1957. – Fray-Fournier A., Bibliographie de l'histoire de la Révolution dans le département de la Haute-Vienne, Limoges, 1892. – Id., Le Théâtre à Limoges, avant, pendant, et après la Révolution, Limoges, 1900. – Id., Les Fêtes nationales et les cérémonies civiques dans la Haute-Vienne pendant la Révolution, Limoges, 1902. – Id., Le Club des Jacobins de Limoges (1790-1795), Limoges, 1903.– Id., Le Département de la Haute-Vienne [...] pendant la Révolution, Limoges, 1908, 2 vol. – Funck-Brentano F., Les Lettres de cachet à Paris. Etude suivie d'une liste des prisonniers de la Bastille (1659-1789), Paris, 1903. – Hjortberg M., Correspondance littéraire secrète. 1775-1793. Une présentation, Göteborg et Paris, 1987. – Johansson J.V., Sur la Correspondance littéraire secrète et son éditeur, Göteborg et Paris, 1960.– Le Bihan A., Francs-Maçons parisiens du Grand Orient de France, Paris, 1965. – Mulot F.V., «Journal intime de l'abbé Mulot (1777-1782)», Mémoires de la Société de l'Histoire de Paris, XXIX, 1902, p. 37-124. – Stein H., «Une saisie de livres chez l'ex-bénédictin Guillaume Imbert en 1772», Le Bibliographe moderne, XII, janv. 1924 juin 1925, p. 222-227. – Tuetey A., Répertoire général des sources manuscrites de l'histoire de Paris pendant la Révolution, Paris, 1890-1914. – Wilhem H., Nouveau Supplément à l'Histoire littéraire de la Congrégation de Saint-Maur de Dom Tassin, Paris, 1908, 2 vol., (notice «Imbert»).

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