BLAINVILLE

Numéro

077

Prénom

Joseph de

Naissance

1675

Décès

1752

1. État-civil

Joseph de Blainville est né le 9 juillet 1675 dans le diocèse de Coutances (Sommervogel), à Valognes (lettre de B. à Oudin, F, p. 148). Il est mort le 12 février 1752 à Paris (Sommervogel).

2. Formation

Il entra au noviciat le 24 septembre 1692. Il fut professeur de rhétorique à Bourges jusqu'en 1712. Il vint ensuite à Paris au collège-Louis-le-Grand où il fut préfet de 1712 à 1724. «Scriptor» dès 1718-1719, c'est en cette qualité qu'il entra à la maison professe en 1728. Il y demeura jusqu'à sa mort (F, p. 148).

6. Activités journalistiques

Dans la lettre qu'il adresse au P. Oudin le 30 décembre 1739, il rapporte l'histoire de la fondation des Mémoires de Trévoux et de leurs premiers rédacteurs (Archives de Loyola, fonds Zaccaria, lettre éditée par F). Il déclare avoir été lui-même «agent» des Mémoires de Trévoux en 1712 et y avoir fait pendant sept ans «divers extraits» (F, p. 148). Il publia lui-même dans les Mémoires de Trévoux par livraisons successives de 1717 à 1720, une «Bibliothèque choisie, pour un homme du monde qui veut se faire un cabinet des bons livres» (F, ibid.), et un «Traité de littérature, pour donner aux commençants une idée générale des sciences et des auteurs anciens» (Sommervogel). Il y donna également, de 1721 à 1741, divers comptes rendus d'ouvrages de Giannetasi sur l'histoire du royaume de Naples.

7. Publications diverses

Il a composé quelques pièces en vers dont il donne la liste : «Les Pensionnaires du Collège Louis-le-Grand au Roi pour la naissance du Duc de Bretagne», «La France aux prélats de l'Eglise anglicane sur leur zèle pour la religion», La Religion sur le parfait rétablissement du Roi (Paris, Coignard, 1721).

8. Bibliographie

Sommervogel. – (F) Faux J.M., «La fondation et les premiers rédacteurs des Mémoires de Trévoux (1701-1739) d'après quelques documents inédits», dans Archivum historicum Societatis Jesus, t. XXIII, 1954, p. 131-151.

Auteurs

9. Additif

Situation de fortune : En novembre 1726, il est l’objet d’une sévère admonestation de la part du P. Antoine Gaubil, missionnaire en Chine : « ... je vous prie de dire au P. de Blainville que j’ai appris qu’il avait acquis des pensions, je les regarde comme des bénéfices et je le condamne à donner le surplus aux pauvres » (Correspondance de Pékin. 1722-1759, éd. Renée Simon, 1970, p. 86). (J.S.).